Hemwantee Poorun implore : «Pa pran mo lakaz, kot mo pou alé? Mo aksepté pa pran mo pansion mé pa pran mo lakaz.» Elle est l’une des victimes du système de vente à la barre. Une dizaine d’entre elles étaient présentes au centre social de Marie de la Paix, le mercredi 11 mai, à l’initiative du Mouvement Sale By Levy, présidé par Salim Mutty.

Armoogum Parsuramen, autre victime, a, lui, lancé un appel au Premier ministre. «Je lui fais confiance pour venir de l’avant avec une solution sur une base humanitaire.»

Quant à Salim Mutty, il a demandé au chef juge, Kheshoe Parsad Matadeen, de suspendre temporairement la vente à la barre. Cette suspension, dit-il, durera le temps que le gouvernement procède aux nominations à la Commission for the Protection of Borrowers qui devrait remplacer l’Office of Commissioner for the Protection of Borrowers.

Il dit, par ailleurs, accueillir favorablement les recommandations faites par la commission d’enquête sur le Sale by Levy. Parmi celles-ci, l’amendement de la  Protection of Borrowers Act et une révision du seuil de surendettement. «Je demande au Premier ministre de mettre en œuvre ces recommandations au plus vite pour soulager ces personnes. Celles-ci sauront alors vers qui se tourner.»