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Anup Kumar Mudgal: «À Maurice, c’est tous les jours un Festival of India»
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Anup Kumar Mudgal: «À Maurice, c’est tous les jours un Festival of India»
Le déhanchement des danseuses avait décidément quelque chose en commun, vendredi 13 mai, à l’Indira Gandhi Centre for Indian Culture. Partageant la scène: une troupe de la Grande péninsule avec un numéro basé sur un poème de Tagore. En seconde partie: le ségatier Claudio Veeraragoo et ses danseuses. C’était lors de la cérémonie de fin du Festival of India.
Organisé par le Haut commissariat indien, en collaboration avec le ministère des Arts et de la culture, ce festival devait initialement durer six mois. Mais bien qu’ayant démarré en août, il a duré pratiquement neuf mois. Interrogé, le hautcommissaire indien Anup Kumar Mudgal explique que cette manifestation en deux parties a reçu un accueil des plus enthousiastes.
«À tel point que nous avons décidé de la prolonger. C’est la première fois qu’un tel festival est organisé à Maurice. Le succès remporté a dépassé nos attentes. Ce qui l’a rendu spécial, c’est d’en avoir fait à la fois une vitrine des arts et de la culture de l’Inde, tout en encourageant les collaborations avec des artistes locaux.»
Depuis l’année dernière, le public a notamment pu apprécier des danses classiques indiennes méconnues chez nous. Outre le kathak et le bharatnatyam, l’Inde compte une diversité d’autres danses classiques. Des journées consacrées à la gastronomie, à l’art de poser le mehendi, aux évolutions technologiques, étaient aussi au programme du festival.
Quelle activité a remporté le plus de succès ? Selon Anup Kumar Mudgal, «c’est difficile à dire, toutes les activités ont été très appréciées, surtout qu’il y a eu une série de collaborations fructueuses avec le Mahatma Gandhi Institute, les centres culturels et les Speaking Unions. Cela dit, par exemple, lors de la tournée du théâtre de marionnettes traditionnelles du Rajasthan, nous avons même organisé des ateliers de travail dédiés et des spectacles en plein air».
PORTÉE TOURISTIQUE
La Grande péninsule tient ce type de manifestation un peu partout dans le monde. Elle a aussi une portée touristique. La diversité culturelle étant un atout pour inciter les visiteurs à se rendre en Inde. Le hautcommissaire tempère : «Bien que la promotion touristique ne soit pas un objectif direct, je suis sûr que les aperçus de l’Inde que nous avons montrés, ont donné envie aux gens d’aller voir ces trésors par eux-mêmes. Ce festival n’a pas uniquement servi à accueillir des groupes de l’Inde. Il y a déjà tellement d’affinités entre l’Inde et Maurice, donc nous avons surtout encouragé les collaborations. Un exemple, c’est ce que vous avez vu vendredi soir, de la danse basée sur un poème de Tagore et du séga.»
Que prévoit maintenant la Haute commission indienne? «À Maurice, tous les jours c’est un Festival of India», affirme le haut-commissaire. Jeudi, sera commémoré le 125e anniversaire de la naissance de Bhimrao Ramji Ambedkar, le père de la Constitution indienne. «Nous collaborerons avec le centre Nelson Mandela pour la culture africaine à cette occasion. Nous voulons que des personnes de tous âges partagent leur vision de la justice sociale, de l’égalité et de la liberté. Nous nous apprêtons aussi à marquer la Journée internationale du yoga.»
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