Publicité
Drogue dans les collèges: deux cas en une semaine
Par
Partager cet article
Drogue dans les collèges: deux cas en une semaine
L’année dernière, des élèves ont été pris en flagrant délit alors qu’ils essayaient de concocter des substances illicites dans le laboratoire scientifique de leur collège. Pas plus tard que la semaine dernière, le milieu éducatif a été témoin de nouveaux cas où il est fortement soupçonné que des élèves ont consommé de la drogue. Comment les jeunes s’en procurent-ils ?
Dans les milieux éducatifs, l’on soutient que les drogues synthétiques arrivent toujours à s’infiltrer dans les collèges, malgré la surveillance des enseignants et recteurs. Il y a quelques jours, dans une Star School, un élève s’est écroulé peu après son arrivée vers 8 h 45. «Quand l’élève est arrivé, il ne semblait pas dans son état normal. Il marchait de façon bizarre et puis il s’est écroulé dans la cour», souligne-t-on à l’école. Des enseignants se sont occupés de l’élève, qui a ensuite été transporté à l’hôpital.
Une fois à l’hôpital, le médecin traitant a demandé que le collégien fasse une prise de sang. Mais ce dernier a refusé. Soupçonnant qu’il avait consommé de la drogue synthétique, le personnel soignant a informé le poste de police de l’hôpital. Toutefois, l’élève a pu «s’échapper» de l’hôpital et regagner son domicile. «La police a demandé au collège de ne pas remettre les effets personnels de l’étudiant. Mais vu qu’il était accompagné de ses parents, le recteur n’a pu objecter», fait-on ressortir. Les informations recueillies indiquent que l’élève a ensuite été emmené dans une clinique privée.
«Nous n’avons pas le pouvoir de fouiller dans les (…) cartables.»
Le second incident s’est produit à la fin de la semaine dernière. Trois élèves de collèges régionaux s’étaient retrouvés aux abords de la capitale, ayant fait l’école buissonnière. Toutefois, après avoir fait la fête, l’un d’eux, une fille, aurait fait un malaise. La police suspecte là encore un cas de consommation de drogue synthétique. Une enquête a été initiée.
À la vue des différents cas enregistrés, le recteur d’une Star School des Plaines-Wilhems est d’avis qu’«il faut redoubler de vigilance». «Malheureusement, nous n’avons pas le pouvoir de fouiller dans les pupitres et dans les cartables», regrette-t-il. Néanmoins, du niveau de la police, l’on explique multiplier les campagnes de sensibilisation dans les collèges. Le ministère de l’Éducation dit suivre, de son côté, la situation de près.
Publicité
Les plus récents