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Callichurn: «Le National Wage Consultative Council protégé de toute ingérence politique»

19 mai 2016, 18:58

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Callichurn: «Le National Wage Consultative Council protégé de toute ingérence politique»

Le ministre du Travail, Soodesh Callichurn, revient sur le National Wage Consultative Council. Il soutient que des dispositions ont été prises, dans le projet de loi, pour protéger le conseil de toute forme d’ingérence politique.

Selon le député Veda Baloomoody, ce projet de loi donne trop de pouvoir au ministre du Travail.

 Le National Wage Consultative Council (NWCC) opérera en toute indépendance. J’ai pris des dispositions pour que le président du conseil ne soit ni du sérail politique ni activement engagé en politique. Il sera recruté en toute transparence à travers un exercice de sélection par annonce publique. Le président sera choisi sur la base de la méritocratie, en fonction de ses compétences professionnelles.

Ensuite, les trois partenaires sociaux, à savoir les représentants des travailleurs sur le conseil, des employeurs et du gouvernement, seront sur le même «level playing field» pour mener les discussions et participer au processus de décision. Nous avons donc inclus, dans le projet de loi, des dispositions qui protègent le conseil de toute forme d’ingérence politique.

D’autre part, il reviendra au gouvernement de prendre les décisions sur la base des recommandations du conseil. Le ministre devra s’expliquer devant le conseil s’il envisage de prendre une décision qui serait différente de la recommandation faite. J’ai souhaité qu’il y ait plus de transparence dans un esprit de bonne gouvernance ; ce qui n’est actuellement pas le cas par rapport au National Remuneration Board.

Comment peut-on donc parler de trop de pouvoirs accordés au ministre quand, sur l’essentiel, l’indépendance du conseil est protégée et que le ministre est redevable à l’Assemblée nationale?

Veda Baloomoody affirme que le conseil aurait dû être financé par le gouvernement, tout en laissant entendre que d’autres sources de financement proviennent du secteur privé…

Certes, la clause 7 du projet de loi prévoit que le conseil pourra «raise funds from other sources», mais le conseil sera financé par le gouvernement. Cette clause a, en fait, été incluse pour permettre au conseil de se consolider à travers des dons des organismes des Nations unies, dont le Bureau international du travail. La question de dons provenant du secteur privé ne se pose pas.