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Anahita se lance dans la construction de villas… à Rs 600 millions !
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Anahita se lance dans la construction de villas… à Rs 600 millions !
Et si l’avenir du luxe était dans l’hyper luxe? C’est le pari d’Alteo Properties, la société qui développe le domaine d’Anahita, sur la côte est de l’île. C’est là, entre lagon et montagne, que sortiront bientôt de terre 20 villas de prestige. Rien de très nouveau dans cet écrin ? Si, le standing et le prix, qui atteignent des sommets jamais égalés. Minimum à débourser : Rs 100 millions. Six fois plus pour les villas les plus cotées. À ce prix-là, «on ne parle plus de résidence haut de gamme mais de très haute couture», pose Hugues Jannet, Sales and Marketing Director.
La crème de la crème, l’ultra-exclusif, c’est ce que sa clientèle recherche, qu’elle soit française, britannique, suisse ou, plus récemment, émiratie et sud-africaine. Des super-riches à l’ostentation débridée ? Tout le contraire : «L’emploi de matériaux sobres et authentiques est privilégié, comme la pierre de lave. On est loin des clichés bling-bling. Ce qui compte, c’est d’avoir un bien personnalisé, conçu rien que pour soi.» Du sur-mesure, telle est donc la promesse des 20 villas Macbeth et Wilmotte, du nom de leurs architectes. Le premier, Écossais, en a dessiné 12 face au golf. Le second, Français, en signe huit, dont sept pieds dans l’eau, face à l’île aux Cerfs. «Alistair Macbeth est l’architecte d’origine d’Anahita. Ses villas dépasseront 500 m² et les acquéreurs auront la possibilité de les personnaliser», indique Hugues Jannet. En choisissant de s’offrir, par exemple, une salle de cinéma ou de sport.
Obscène ?
Ces «éditions limitées» seront vendues entre Rs 100 et Rs 250 millions, la plus chère ayant déjà trouvé preneur. Les travaux devraient démarrer cette année, «dès la troisième villa vendue». Livraison prévue fin 2019, finitions comprises : «Quand un acheteur vous fait un chèque de dix millions de dollars, il exige la perfection. Absolument tout doit être irréprochable».
Les villas conçues par Jean Michel Wilmotte sur les plus belles parcelles du domaine suivront plus ou moins le même échéancier. Elles s’annoncent plus luxueuses encore. Côté prestige, c’est l’architecte que la planète s’arrache. Côté confort, «on est sur de très grands volumes : des villas jusqu’à 1 200 m2 construites sur des parcelles d’un demi-hectare pour les plus grandes». Dans le hall, la hauteur sous plafond tutoiera les huit mètres. En face, la piscine principale prendra ses aises sur 17 mètres de long.
«Il s’agit de biens exceptionnels qui n’ont jamais été proposés à Maurice», résume le promoteur. Les prix aussi sont exceptionnels : de 10 à 15 millions… d’euros, soit plus d’un demi-milliard de roupies ! Obscène ? Stratégique. «Nous avons choisi de nous orienter vers un segment plus fortuné parce qu’il y a un marché pour cela. Les Bahamas ou Saint-Martin l’ont bien compris, et nous avons ici tous les atouts pour réussir», assure Hugues Jannet, pour qui «il est plus facile aujourd’hui de vendre un produit d’exception qu’une villa à 500 000 dollars.» L’hyper luxe, nouvelle poule aux d’œuf d’or ? Le directeur des ventes esquisse un sourire pudique : «On n’a pas à se plaindre. Depuis trois ans, tous nos objectifs sont atteints.»
200 biens déjà vendus
<p>«<em>Nous devrions avoir terminé le développement d’Anahita dans six à sept ans</em>», estime Hugues Jannet. Dans ce domaine de 213 hectares avec 6 kilomètres de côte le long de la mangrove, 200 villas et appartements ont déjà été vendus. Les promoteurs espèrent en vendre 125 autres d’ici à 2020. Restera encore «<em>deux à trois ans</em>» de construction avant de boucler la boucle.</p>
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