Trois ans que cela dure. Et il est épuisé des va-et-vient en cour. C’est pour cette raison, a confié Vishamitr Ram Bundhoo, le receveur de l’autobus de la Compagnie nationale de transport (CNT) impliqué dans l’accident de Sorèze survenu en 2013, qu’il a accepté des dommages de Rs 275 000. Le procès qu’il intentait à la CNT et à la State Insurance Corporation of Mauritius (SICOM) a été appelé hier.

Le receveur réclamait conjointement et solidairement des dommages de Rs 15 millions aux deux compagnies. Les hommes de loi de la défense ont, eux, proposé Rs 275 000 au plaignant.

Après consultation avec Vishamitr Ram Bundhoo, Me Viren Ramchurn, avocat, a informé la juge Gaytree Jugessur-Manna que son client acceptait l’offre et le procès a été rayé.

«Mo tromatizé kan mo pens sa aksidan Sorèzla. Malgré trwa zan finn pasé, mo latet touzour fatigé», a indiqué le receveur à l’express dans l’enceinte de la Cour suprême.

Dans sa plainte rédigée par Me Sunil Luchmun, avoué, Vishamitr Ram Bundhoo raconte que le 3 mai 2013, il était de service à bord de l’autobus de la CNT immatriculé 4263AG07. À hauteur de Sorèze, le chauffeur lui a signalé que les freins avaient lâché et qu’il avait perdu le contrôle de son véhicule.

Puis, lors d’une manœuvre, l’autobus s’est écrasé sur le bas-côté de la route. Onze personnes, dont le chauffeur, ont trouvé la mort, alors que plusieurs autres passagers ont été blessés. Le receveur a été grièvement blessé au cou. Il a passé dix jours aux soins intensifs de l’hôpital Dr A.G. Jeetoo.