«Le constat est alarmant. Les marchands ambulants ne peuvent subvenir aux besoins de leurs familles.» Déclaration d’Hyder Raman, président de la Street Vendors' Association, à propos du relogement des colporteurs.

«Ce n’est que durant le week-end de la Fête des mères que les marchands ont pu travailler comme il se doit», a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse le jeudi 2 juin. «Certains travaillent un jour sur deux alors que d’autres n’arrivent pas à s’en sortir. Si rien ne change, cela mettra en péril l’avenir des enfants de ces familles.»

Il a réclamé une rencontre avec le ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha, afin de trouver une solution. «Nous souhaitons travailler dans la légalité. Mais pour cela, nous devons avoir un  endroit idéal. Avec le projet de métro léger qui revient sur le tapis, les marchands ambulants seront, semble-t-il, recasés une nouvelle fois. Nando Bodha en tant que ministre responsable est le mieux placé pour revoir cette situation», a soutenu Hydar Ryman.

La Street Vendors' Association demande aussi un «meilleur traitement» et des conditions de travail «plus respectables». Hydar Ryman devait préciser qu’il ne souhaite pas que les marchands ambulants retournent dans les rues de la capitale et dit espérer que le gouvernement les soutiendra.