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Gang du Sud: une trentaine de personnes bientôt interrogées

4 juin 2016, 20:00

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Gang du Sud: une trentaine de personnes bientôt interrogées

 

Leur arrestation avait créé des tensions. Les suspects appréhendés par la police dans le cadre du démantèlement du «gang du Sud» sont issus de divers milieux. Ils sont : un directeur âgé de 26 ans, des entrepreneurs de 25 et 33 ans, un pompier de 41 ans, un gardien âgé de 30 ans et un maçon de 34 ans.

Ces six arrestations ne sont que le sommet de l’iceberg, estime la police. Celle-ci a dressé une liste d’une trentaine de personnes qui devront être interrogées sous peu.

Mais comment les personnes appréhendées se sont-elles rencontrées ? Selon la police, outre le fait qu’elles habitent tous dans un rayon rapproché – Rivière-des-Créoles, Union-Park et St-Hubert – c’est tout d’abord une bande d’amis qui se voient souvent.

Quant aux actes de violence que ces hommes sont soupçonnés d’avoir commis, ils auraient pour motif la vengeance, selon la police. «Ce sont des têtes brûlées. Si l’un d’eux a eu un problème ou s’est fait agresser, c’est tout le groupe qui va riposter», explique une source proche du dossier. D’ailleurs, notre interlocuteur évoque le cas d’Aslam Noursing qui a eu les poignets sectionnés le 1er mars à Banane, Rose-Belle. Il souligne qu’une plainte pour agression avait été faite contre ce garagiste par un habitant du Sud quelques semaines avant cette attaque

Toutefois, les hommes de l’assistant surintendant Callychurn n’ont pu tirer grand-chose des interrogatoires qui se sont déroulées durant la semaine. Pour cause, les suspects nient les accusations portées contre eux et certains ont même fait valoir leur droit au silence.

Le pompier arrêté à St-Hubert, a, lui, été traduit devant le tribunal de Mahébourg hier. Il fait l’objet d’une accusation provisoire d’association of  malefactors.

D’autre part, le Comité de soutien pour la justice avait évoqué lors d’une conférence de presse, le 25 mai, «l’affiliation de plusieurs policiers à ce groupe». Les Casernes centrales rétorquent que c’est totalement faux. Et d’ajouter que les arrestations survenues dans cette affaire sont la preuve que l’enquête se déroule en toute transparence.