Les criminels rôdent, même sur Internet. Au premier rang des délits, la création de faux profils. Cela représente 35% des plaintes enregistrées par la Computer Emergency Response Team Mauritius (CERT-MU), organisme chargé de veiller au respect des règles concernant les technologies de l’information et de la communication.

S’ensuivent, le piratage de comptes qui représente 31% et le harcèlement en ligne, 16%. 

Par ailleurs, pour le mois de mai, CERT-MU a, pour la première fois, découvert un nouveau type de délit: les fraudes financières en ligne. Il s’agit, plus précisément, de «phishing» et des arnaques concernant des propositions de prêts. Ces fraudes, qui sont répertoriées par le National Computer Board, représentent un pourcentage de 3%.

D’ailleurs, pas plus tard que vendredi, la Banque de Maurice a tiré la sonnette d’alarme concernant la Commercial Exchange Bank. Celle-ci, avait indiqué la BOM, prétend être la seule banque offshore privée opérant à Maurice et affirme être réglementée par Mauritius Supervisory Authorities. Or, la Banque centrale confirme qu’elle n’a accordé aucune licence à CEXB. Une plainte a été déposée à la police et chez CERT-MU par la Banque centrale.

Source : Computer Emergency Response Team of Mauritius (CERT-MU)