C’est ce qu’estime la police. Mais Vishal Shibchurn, qui a donné sa version des faits, mardi, nie toute implication dans cette affaire. 

Toutefois, selon les renseignements des enquêteurs des Casernes centrales, le suspect fait bien partie d’une association socioculturelle. Et celle-ci est étroitement surveillée par la police depuis que des lieux de culte ont été vandalisés en septembre de l’année dernière. 

L’épouse de Vishal Shibchurn, Maheshwaree, a confirmé l’appartenance de celui-ci à cette association lors d’une rencontre avec la presse, mardi. Elle a toutefois démenti le fait que son mari est mêlé à des actes de violence. «Il a l’habitude d’aider à faire des gâteaux lors des prières», a-t-elle dit. D’autre part, la perquisition menée mardi à leur domicile, à St-Hubert, n’a rien donné.

Par ailleurs, le Central Criminal Investigation Department n’écarte pas la possibilité que les graffitis pro-Etat islamique inscrits à la rue St-Georges soient l’œuvre d’un groupe qui veut détourner l’attention de la police de certains individus. Les hommes du surintendant Behary tentent aussi d’établir s'il y a un lien entre les coups de feu tirés sur l’ambassade de France et le gang du Sud. 

Ce gang est soupçonné d’être derrière des délits criminels comme l’agression d’Aslam Noursing qui a eu les poignets sectionnés. D’autres développements sont à prévoir avant la fin de la semaine.