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Travaux d’intérêt général: Gooljaury, le «hardworker»
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Travaux d’intérêt général: Gooljaury, le «hardworker»
Il ne fait pas le difficile au Probation Hostel for Boys. Rakesh Gooljaury est décrit comme étant un «hardworker» par ceux ayant pu l’observer à la tâche durant ses premiers jours de travaux d’intérêt général. Mercredi 8 juin, à 10 heures, l’homme d’affaires s’est, de nouveau, rendu dans l’enceinte du Probation Hostel for Boys, à Curepipe, où il a accompli d’autres besognes qui lui ont été confiées jusqu’à midi.
L’accès à l’intérieur du Probation Hostel for Boys nous est interdit. En revanche, comme ce n’est pas tous les jours que les voisins peuvent voir une personnalité effectuer des travaux communautaires, certains d’entre eux n’hésitent pas à jeter un coup d’œil.
«Il est un hardworker. On aurait dit qu’il a l’habitude de faire toutes ces tâches. Nous l’avons vu laver des carreaux de vitres, le mur et le sol. Li lav prop tou. Ar séo», décrit une personne l’ayant épié à l’ouvrage. «Li lav sali tou!» rajoute un autre habitant de la région. Ce qui a retenu l’attention de quelques curieux, c’est son attitude. «Il n’hésite pas à parler aux gens du Probation Boys Hostel. Li pa met dan zar !» précise un autre témoin de la scène.
«On aurait dit qu’il a l’habitude de faire toutes ces tâches.»
Rakesh Gooljaury a intérêt à faire preuve d’une bonne attitude puisque c’est un des facteurs pris en considération lors de son évaluation. Il nous revient que ce sont les cadres du Probation Hostel for Boys eux-mêmes qui sont chargés de superviser les travaux d’intérêt général de l’homme d’affaires. C’est également eux qui décident des tâches qu’il devra accomplir au fil de ces trois mois. Période durant laquelle il est tenu d’accepter toutes les tâches qui lui seront confiées.
À midi tapant, il a quitté l’enceinte du Probation Hostel for Boys, toujours vêtu d’un survêtement. Il affiche un sourire sympathique et n’essaie pas de cacher les quelques gouttelettes de peinture sur son visage. La preuve de ses deux heures passées à repeindre un mur à l’arrière de l’établissement. C’est sous une pluie fine qu’il regagne le taxi qui l’attendait depuis une vingtaine de minutes.
Demain, il devra revenir. Au terme de ses travaux communautaires, il devra se rendre en cour. Il y est attendu le 9 novembre. Le 18 avril, l’homme d’affaires avait été condamné à trois mois de prison pour «effecting mischief» dans l’affaire Roches-Noires. Il avait plaidé coupable. Sa peine avait été commuée en travaux d’intérêt général.
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