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Décès d’un écolier: «Je n’avais rien remarqué d’anormal», dit la mère

10 juin 2016, 08:56

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Décès d’un écolier: «Je n’avais rien remarqué d’anormal», dit la mère

 

 

«J’attendais son retour à la maison dans l’après-midi, comme d’habitude. Mais il n’est jamais revenu. À la place, c’est la nouvelle de sa mort qui m’est parvenue…» lâche en sanglots la mère de Pranay Seeballuck. Jeudi 9 juin, le garçon de sept ans est subitement décédé alors qu’il se trouvait dans la cour de l’école Bheewa Mahadoo, située à Rivière-du-Rempart. Le petit, qui était en Std III, a fait un malaise.

Le drame s’est produit peu avant 15 heures. L’institutrice avait emmené les enfants dans la cour pour approfondir leurs connaissances sur le chapitre «plantes». Ils examinaient ainsi les plantes quand sans crier gare le petit Pranay s’est évanoui.

Le maître d’école et son assistant l’ont immédiatement transporté à l’Area Health Centre de la localité pour les premiers soins médicaux. Mais il était déjà mort à son arrivée. C’est en vain que le médecin de garde a essayé de le ranimer. Selon nos renseignements, le Service d’aide médicale d’urgence a été alerté, mais ne serait pas intervenu. Une quinzaine de minutes après son arrivée, le petit a été déclaré mort.

Alertée, la police a débarqué sur place et a transporté le cadavre à la morgue de l’hôpital Victoria, à Candos, pour l’autopsie. Celle-ci, pratiquée par le Dr Maxwell Monvoisin, a attribué le décès à une anémie sévère.

Saroja Seeballuck, elle, n’en démord pas. Son fils unique était en bonne santé et ne souffrait d’aucune maladie. «Ce matin (NdlR : jeudi), j’ai préparé son cartable. Il était jovial. Il a joué dans la cour de la maison avant de partir à l’école. À midi, je suis allée à l’école pour lui apporter à manger. Je n’avais rien remarqué d’anormal.»

Jeudi soir, au domicile des Seeballuck, à Rivière-du-Rempart, proches et familles s’apprêtaient à ériger une salle verte pour une veillée mortuaire. À l’intérieur de la maison, Saroja est en larmes. «Qui c’est qui va m’appeler maman maintenant ?».