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Ce qui lie le gang du Sud aux coups de feu de la rue St-Georges
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Ce qui lie le gang du Sud aux coups de feu de la rue St-Georges
La police criminelle (CID) de Rose-Belle, avec la collaboration d’autres unités du Sud, surveille étroitement les activités de certains membres d’une association socioculturelle de la région. La police les soupçonne de faire partie d’une bande qui aurait vandalisé plusieurs maisons de la localité.
Les enquêteurs estiment qu’ils sont également liés à l’agression d’Aslam Noursing, le mécanicien de New- Grove qui a eu les poignets sectionnés lors d’une confrontation avec une vingtaine de personnes, en mars. Du reste, la victime avait indiqué, dans sa déposition, que ses agresseurs ont récité des incantations avant de lui sectionner les poignets. Deux des six suspects arrêtés depuis le début du mois ont confirmé faire partie de cette association. Cependant, ils ont soutenu qu’ils ne font que du volontariat et du travail social.
Par ailleurs, Vishal Shibchurn, l’habitant de Saint-Hubert appréhendé dans le sillage de l’enquête sur les incidents du Sud et interrogé aux Casernes centrales durant la semaine, a nié toute implication personnelle dans l’affaire des coups de feu à la rue St-Georges, à PortLouis. «Je ne sais rien de cette affaire», a-t-il fait comprendre aux hommes du surintendant Behary. Dans sa version, il a ajouté qu’il ne possède pas de fusil de calibre 12 mm, comme celui utilisé contre l’hôtel St-Georges. D’ailleurs, une perquisition chez lui, mardi, n’a rien apporté de concret.
Autre étape de l’enquête : les Casernes centrales travaillent sur les éléments à leur disposition pour confirmer s’il existe un lien entre le présumé gang du Sud et les coups de feu tirés sur l’ambassade de France, à Port-Louis.
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