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Centrale de St-Louis: les habitants de Plaine-Lauzun s’en remettent à la justice
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Centrale de St-Louis: les habitants de Plaine-Lauzun s’en remettent à la justice
Ils ne comptent pas s’avouer vaincus. Après avoir signé une pétition contestant le projet d’extension de la centrale de Saint-Louis, les habitants de Plaine-Lauzun se tournent vers la Cour suprême. Regroupés au sein du Mouvement civique de Plaine-Lauzun, ils ont déposé un affidavit, lundi 13 juin. Ils réclament un ordre intérimaire interdisant au Central Electricity Board (CEB) de procéder à la construction de la centrale électrique.
Le Mouvement civique de Plaine-Lauzan souhaite également que cette instance interdise au CEB de poursuivre des travaux de démolition qui ont débuté en avril dernier. Abdool Farade Nunnoo, le président du Mouvement civique de Plaine-Lauzun, réclame, dans son affidavit, qu’une demande soit faite auprès de la municipalité de Port-Louis afin qu’elle émette un «stop order» contre le CEB. Dans la même foulée, il demande que la cour ordonne au directeur du département de l’Environnement d’effectuer une visite des lieux sur le site où ont débuté les travaux.
Les habitants de Plaine-Lauzun contestent la mise sur pied de cette centrale électrique car la région, disent-ils, est entourée d’écoles, de mosquées, de temples et d’églises, entre autres. Elle comprendrait environ 5 000 habitants. De plus, selon Abdool Farade Nunnoo, le CEB n’a pas de «Building and Land Use Permit» et utilise une licence EIA dont la date d’expiration est le 31 juillet 2016 pour la construction de cette centrale.
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