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Affaire Boskalis: Rotterdam n’a pas écrit pour cesser de collaborer
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Affaire Boskalis: Rotterdam n’a pas écrit pour cesser de collaborer
Ce courriel de la cour de district de Rotterdam vient alimenter la polémique. Il indique ne pas avoir envoyé de correspondance à Maurice pour cesser sa collaboration. C’est ce qu’écrit Pelle Biesmeijer à l’express, à la suite d’une demande de complément d’information dans le cadre de l’affaire Boskalis. Le conseiller en communication précise toutefois qu’il y a eu des contacts avec la cour intermédiaire à plusieurs reprises.
S’agit-il d’un malentendu? Le 8 juin, lorsque le procès intenté à Siddick Chady et Prakash Maunthrooa a été appelé en cour intermédiaire, la magistrate Wendy Rangan avait affirmé que dans une correspondance, la magistrate de la cour de Rotterdam avait indiqué qu’elle ne souhaitait plus que les deux témoins néerlandais, Jan Cornelis Haak et Antonious Théodorous de Goëde, déposent dans cette affaire. L’audition par visioconférence de ces témoins, qui avait débuté les 8 et 9 juin 2015, avait été interrompue à plusieurs reprises, en raison de problèmes de connexion du réseau Internet et de débats sur plusieurs motions.
Un proche du dossier estime qu’il se pourrait que la correspondance mentionnée par la magistrate ait été au conditionnel.
Siddick Chady, ex-président de la Mauritius Ports Authority, est poursuivi pour corruption. Prakash Maunthrooa, ancien directeur de cet organisme, est, lui, accusé d’entente délictueuse.
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