Loin des yeux, près du cœur. Même à 10 000 km, les supporters des Bleus encouragent leur équipe pour l’Euro-2016 qui se déroule en France jusqu’au 10 juillet.

Le personnel de l’ambassade de France à Maurice, tout de bleu vêtu, n’était pas en reste dans ses locaux de la rue St-Georges, à Port-Louis, le mardi 21 juin. Une façon originale et ludique de participer à la fête. Et de donner le coup d’envoi des activités prévues samedi et dimanche pour le Week-end de l’Euro à Maurice.

Au menu : le Grand Quizz de l’Euro, suivi du tournoi FIFA Euro 2016 sur Playstation, samedi, et le tournoi de l’Euro 2016 réunissant écoles mauriciennes et académies de football, dimanche. «Le but est qu’un maximum de personnes, mordues de foot ou non, participent à cette grande fête qu’est l’Euro», souligne Sophie Maisoneuve, premier conseiller de l’ambassade de France.

L’ambassadeur Laurent Garnier ayant lui-même donné l’exemple, chaque employé s’était passé le mot pour être en bleu sur la photo de famille réalisée mardi. «Je ne suis pas très branchée foot mais depuis le début de l’Euro, je regarde tous les matches», déclare Émilie Duhamel, l’une des chevilles ouvrières des activités qui se dérouleront à Maurice ce week-end.

«C’est impressionnant de voir l’impact d’une compétition internationale sur un pays. J’adore cette ambiance festive, avec tous les supporters.» Malgré le contexte pesant et les coups de feu devant l’ambassade de France avant le début de l’Euro, Frédéric Verneau et ses compatriotes sont optimistes. «L’Euro est une bonne réussite. Il y a énormément de monde aux matches. C’est un événement mondial avec un impact international, la preuve, c’est très regardé à Maurice!»

Un rapide sondage dans l’assistance permet de voir que la plupart ne croit pas dans une victoire finale des Bleus mais espère un quart de finale, voire une demi-finale. Sophie Maisoneuve rameute les troupes: «Mais non, il faut être optimistes! (rires) On est qualifiés, on est premiers de notre groupe (contrairement à d’autres…), on peut se réveiller dans les matches qui viennent. On sent une alchimie au sein du groupe, alors pourquoi ne pas aller au bout? Mais si la France ne l’emporte pas, ce sera sûrement les Allemands.»

Et oui, les souvenirs de 1982 et 1986, où l’Allemagne avait éliminé la belle équipe de Michel Platini et Marius Trésor, sont tenaces dans l’esprit des Bleus.