Une peine d’emprisonnement aurait dû être infligée à Jean Roland Boutanive, reconnu coupable de relations sexuelles avec une mineure. C’est ce qu’avait estimé le Directeur des poursuites publiques qui, insatisfait de la sentence (relaxe conditionnelle) prononcée à l’encontre du jockey, avait interjeté appel.

Mais les juges Ashraf Caunhye et Aruna Narain ont indiqué, le mercredi 22 juin, qu’une peine plus sévère n’était pas justifiée. Ils ont ajouté que la victime et le jockey avaient une relation amoureuse et qu’il n’y a aucun rapport défavorable contre ce dernier. La relaxe conditionnelle imposée par le magistrat Raj Seebaluck à Jean Roland Boutanive a donc été maintenue.

Le jockey avait d’abord plaidé non coupable sous six charges d’accusation. Lors du procès, la victime, alors âgée de 15 ans, avait déclaré qu’elle ne voulait pas aller de l’avant avec cette affaire. Mais le Directeur des poursuites publiques avait quand même décidé de poursuivre le jockey. Ce dernier a alors plaidé coupable sous un seul chef d’accusation. Les cinq autres ont été rayés.

Appelée à la barre, l’adolescente a raconté qu’elle connaissait Jean Roland Boutanive depuis qu’elle est toute petite et qu’elle était amoureuse de lui. Elle a précisé qu’elle était consentante et que le jockey connaissait son âge.

Jean Roland Boutanive a, lui, présenté ses excuses à l’adolescente et sa famille et assuré qu’il ne commettrait pas un tel délit à nouveau. Il était représenté par Me Gavin Glover, Senior Counsel, et Me Pazhany Thandarayan, avoué.