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Les propriétaires de vans «contract» ne lâchent pas prise
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Les propriétaires de vans «contract» ne lâchent pas prise
Des propriétaires de fourgonnettes contractuelles (appelées «contract») rencontreront bientôt le ministre Nando Bodha pour discuter de leurs problèmes. C’est ce que l’un d’eux, Shameem Sahaduth, a annoncé lors d’une conférence de presse qu’ils ont animée à Port-Louis le jeudi 23 juin.
Ils ont énuméré quelques-unes de leurs doléances. Ils ne bénéficient pas de remise de taxe lors de l’achat de leur véhicule, ils ne peuvent pas pénétrer l’enceinte de l’aéroport et des hôtels et ne peuvent pas transporter des membres de leur famille.
Les quelque 3 000 propriétaires de fourgonnettes contractuelles ont cependant obtenu un répit. Le ministère des Infrastructures publiques et du transport en commun a annoncé, mercredi 22 juin, avoir accepté de geler les règlements qui les obligent à afficher la nature de leurs opérations à travers des autocollants.
Ces règlements avaient été décidés «sans qu'il y ait eu consultation avec les propriétaires» de fourgonnettes contractuelles, explique le représentant Arshad Aumeer. Ces mesures ont été prises à cause des fourgonnettes illégales ; or les propriétaires qui travaillent dans la légalité comptent donner un coup de main au gouvernement pour «se débarrasser de ces fraudeurs». Ils ont d'ores et déjà une liste de propositions pour aider l’État à «mettre de l’ordre» sur les routes.
Selon Bhavesh Mungur, un autre propriétaire, plusieurs compagnies de la cybercité d’Ébène louent les services des fourgonnettes illégales car ces dernières travaillent à petits prix. «C’est un manque à gagner pour nous.» Par ailleurs, ils ont débuté les démarches pour fonder une fédération des propriétaires de fourgonnettes contractuelles.
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