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Négligence médicale alléguée : elle réclame Rs 48 M aux autorités

25 juin 2016, 10:30

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Négligence médicale alléguée : elle réclame Rs 48 M aux autorités

 

Un an après l’accouchement au forceps de sa fille, Pascaline Laura Isabelle Anthony ne s’en remet toujours pas. Le bébé doit suivre des traitements, dit-elle, car son système immunitaire est très fragile. Pascaline Anthony et ses parents  réclament des dommages de Rs 48 312 252 à l’État et au ministère de la Santé, pour négligence.

Elle reproche au ministère de ne pas avoir pris les mesures appropriées pour l’assister dans son accouchement. L’affaire sera appelée devant la Cour suprême le 12 juillet.

Dans sa plainte, la jeune femme indique que la direction de l’hôpital Jawaharlal Nehru a autorisé des sages-femmes et des infirmières à l’assister dans son accouchement, au lieu d’un gynécologue. Elle allègue que les autorités médicales ont permis un délai excessif entre le moment où le bébé était dans les voies génitales et l’intervention d’un médecin pour pratiquer l’accouchement au forceps.

Pascaline Anthony est tombée enceinte en juin 2014 et elle devait accoucher en mars 2015. Elle suivait des traitements à l’hôpital de Souillac avant d’être référée à l’hôpital Jawaharlal Nehru.

La patiente s’est rendue à l’hôpital de Rose-Belle le 17 mars de l’année dernière après avoir ressenti des douleurs. À son arrivée, elle a été admise au Labour Ward où elle a été examinée par un médecin de service.

À ce moment, la position du bébé, dit-elle, était normale et favorable à un accouchement normal. La maman était sous perfusion dans le but d’accélérer l’accouchement. Elle souffrait de douleurs atroces et les préposés de cet hôpital lui ont, soutient-elle, demandé de pousser très fort afin de provoquer l’accouchement. Mais alors que le bébé ne pouvait sortir complètement, un médecin est intervenu pour effectuer l’accouchement au forceps, poursuit la plaignante.

Au moment de l’accouchement, le nouveau-né n’a pas pleuré et ne présentait pas de mouvements respiratoires. Il a alors été transféré au Labour Ward et un pédiatre a informé la maman que sa fille  souffrait d’asphyxie.

Le bébé devait ensuite être transféré à l’hôpital SSRN pour des traitements spécialisés. Toutefois, cela n’a pu être fait à temps car le Service d’aide médicale d’urgence n’était pas équipé d’incubateur, est-il indiqué dans la plainte. C’est le lendemain que le bébé a été transféré dans cet établissement hospitalier et a passé huit jours aux soins intensifs.

La fille de Pascaline Anthony a pu être emmenée à la maison le 3 avril 2015. Une fois au domicile, le bébé avait plusieurs problèmes médicaux. La plaignante explique qu’elle a dû quitter son emploi pour s’occuper de sa fille souffrante.

La famille Anthony a retenu les services de Me Reena Ramdin, avocate, et Me Didier Pursun, avoué.