Il aime l’Afrique. Il est aussi attiré par le climat et les gens qu’il décrit comme ayant une soif d’apprendre. Michel Merite est chef exécutif à l’hôtel Cardoso à Maputo au Mozambique depuis avril dernier. C’est le quatrième pays africain où il se fait un plaisir de partager les plats mauriciens avec une clientèle africaine. «J’ai eu une offre. Et j’ai fait le saut. On m’avait dit qu’il y avait beaucoup de Mauriciens ici, mais ce n’est pas le cas», raconte cet ancien habitant de la rue Le Clézio à Curepipe. 

Michel Merite a toujours voulu travailler à l’étranger. Et lorsqu’il se voit offrir la possibilité de travailler au Swaziland, en 2000, il ne laisse pas passer sa chance. C’est ainsi qu’il rejoint le Mantenga Lodge à Ezulwini. Il y travaillera pendant cinq ans. Il se rendra par la suite en Afrique du Sud où il aura la possibilité de réaliser son rêve. Celui d’ouvrir son propre restaurant. Le Mauricia Restaurant voit le jour à Nelspruit en 2005. 

Toutefois, deux ans plus tard, son restaurant est la proie d’un incendie. «Vu que la couverture d’assurance du restaurant n’était pas à 100 %, je n’ai pu recommencer. J’ai donc pris de l’emploi à l’hôtel Sparkling Waters à Rustenburg», dit Michel Merite, âgé de 48 ans. Sept ans après, il tentera l’expérience à l’hôtel Hunters’ Rest, toujours dans la même région, et ce, pour une période d’un an. 

Par la suite il poursuit sa carrière de chef à l’hôtel Royal Nick à Tema, au Ghana, avant de remettre le cap sur l’Afrique du Sud pour travailler au Legend Golf & Safari Resort à Limpopo. Il y travaillera pendant un an. Et récemment, il reçoit une nouvelle offre à l’hôtel Cardoso. 

Michel Merite a débuté sa carrière à l’hôtel Pullman, aujourd’hui connu comme Le Mauricia, en 1990. Il a également travaillé à La Canelle Rouge, au Domaine Les Pailles pendant un an, avant d’ouvrir le restaurant Varangue sur Morne, à Chamarel, aux côtés de José Ithier, en 1992. Il y travaillera pendant huit ans. Auparavant, Michel Merite a aussi suivi plusieurs formations auprès de nombreux chefs – des Mauriciens aussi bien que des Français. C’était juste après ses années au collège St. Mary’s.