Publicité
Après Betamax: BPML reprend trois arpents alloués à Vikram Bhunjun
Par
Partager cet article
Après Betamax: BPML reprend trois arpents alloués à Vikram Bhunjun
Après la résiliation du contrat de Betamax par le gouvernement en janvier 2015, Vikram Bhunjun est à nouveau dans le viseur des autorités. Business Parks of Mauritius Ltd (BPML) a décidé, en début de semaine, de reprendre un terrain de trois arpents octroyé à Bhunjun & Sons Ltd à la cybercité d’Ébène le 20 juillet 2010.
Vendredi 24 juin, le groupe Bhunjun a reçu une correspondance de BPML lui donnant 48 heures pour démarrer des travaux sur le site non développé à la cybercité. À l’échéance du délai, le couperet est tombé. Interrogé par l’express le mardi 28 juin, un porte-parole du groupe Bhunjun a confirmé l’information. Sans en rajouter davantage toutefois.
Du côté de BPML, le Chief Executive Officer Koomaren Chetty a répliqué: «Envoyez-moi un mail. Je vous répondrai samedi après la réunion du conseil d’administration qui se tiendra vendredi. Je dois porter l’information au board avant de la rendre publique.»
Pas de développement
Ce terrain de trois arpents n’est pas le seul qui a été octroyé aux Bhunjun à la cybercité. Durant le règne MMM-MSM de 2000 à 2005, le groupe avait obtenu un site de deux arpents, où a été construit, au coût de Rs 600 millions, le premier hôtel d’affaires au cœur des champs de canne: le Four Points by Sheraton, aujourd’hui appelé Hennessy Park Hotel. Un autre terrain d’un arpent cette fois-ci sera également alloué aux Bhunjun par BPML à la cybercité. Soit, celui qui abrite le siège de la Financial Services Commission.
Quant au terrain de trois arpents qui vient d’être repris par BPML, il n’a pas connu de développement. Ce, même s’il nous revient que les Bhunjun ont dépensé Rs 45 millions sur ce lopin. Cette somme inclut la location du bail à Rs 5 millions par arpent, outre les frais d’architecte et autres études qui y ont été faites, évalués à quelque Rs 25 millions. Le groupe avait également prévu d’y développer un projet intégré d’au moins Rs 1 milliard. Celui-ci devait comprendre des espaces commerciaux et des bureaux sur une superficie de 10 500 m2.
Betamax réclame Rs 5,2 milliards à la State Trading Corporation (STC) pour la résiliation, le 30 janvier 2015, d’un contrat de Rs 10 milliards, signé le 27 novembre 2009 entre elle et la compagnie étatique. Celui-ci permettait à Betamax d’assurer l’approvisionnement en carburant sur 15 ans grâce à son pétrolier, le MT Red Eagle. C’est début août que les représentants légaux de la firme Betamax et ceux de la STC devront se présenter devant le Singapore International Arbitration Centre.
Publicité
Les plus récents