Longtemps allié du gouvernement mauricien, Olivier Bancoult a fait son petit bonhomme de chemin. Cette «bande à part» en tant que citoyen britannique ne mine-t-elle pas la revendication mauricienne? Alors que Bérenger demande au Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, de rencontrer Olivier Bancoult, ce dernier est-il un salut ou une épine?

«C’est notre passeport britannique qui nous donne le droit de mener notre combat devant la justice britannique. Quand nous y allons, cela ne veut pas dire que nous minons le travail de l’État mauricien», répond Olivier Bancoult. «Au contraire, c’est l’État mauricien qui a toujours maintenu des friendly relations avec le Royaume-Uni. Nous, nous osons les traîner en cour et revendiquer notre droit qui a été bafoué», ajoute-t-il.

Il affirme que le combat de la communauté chagossienne «n’a rien d’antipatriotique». Ainsi, il indique que «nous ne sommes pas anti-Mauriciens. Nous vivons toujours à Maurice».

Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Olivier Bancoult dans notre dossier Chagos, les récits d'un combat.