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Megh Pillay: «Les premiers vols sur Guangzhou affichent presque complet»
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Megh Pillay: «Les premiers vols sur Guangzhou affichent presque complet»
Mardi 12 juillet, Air Mauritius met le cap sur Guangzhou, en Chine, pour un vol inaugural. Que représente cette ouverture pour Maurice? Le Chief Executive Officer de la compagnie nationale d’aviation, Megh Pillay, nous répond.
Pourquoi avoir choisi Guangzhou ?
Guangzhou est une étape importante dans la mise en place de notre corridor asiatique. Au centre de la province de Guangdong et avec plus de 106 millions d’habitants, c’est la province la plus peuplée et la plus riche de Chine. Elle est l’un des plus gros moteurs du développement économique du pays.
C’est aussi l’aéroport le plus fréquenté de Chine après Pékin qui se trouve à 2,100 km au nord. Il gère plus de 48 millions de passagers par an, quasiment le même nombre que l’aéroport JFK à New York. Ses zones industrielles, commerciales et financières attirent de nombreux visiteurs du monde entier. Cet aéroport est aussi la porte de sortie d’un nombre croissant de touristes chinois qui ont les moyens et l’envie de voyager loin.
Pourquoi maintenant?
La décision a été prise en avril lors de l’élaboration de notre stratégie 2016/2017. Les nouvelles dynamiques du marché ont fait pencher la balance en faveur de Guangzhou au lieu d’un troisième vol sur Hong Kong où nous affichons complet depuis quelque temps. On n’a pas voulu perdre de temps. Nos équipes technique, opérationnelle, commerciale et régulatrice ont depuis travaillé d’arrache-pied pour faire matérialiser ce projet en un temps record.
Durant le week-end, on était toujours en train de finaliser et signer les accords avec les autorités aéroportuaires de Guangzhou et nos nouveaux agents de service à l’escale. Lancer une nouvelle liaison aérienne régulière implique des procédures très lourdes et peut prendre plus d’un an. On a dû brûler les étapes et pour cela, les carnets d’adresse ont été utiles.
Quels sont les risques d’une telle précipitation ?
Que la demande ait été surestimée, que les vols partent avec trop de sièges vides, que le taux de remplissage n’atteigne pas le seuil de rentabilité. Mais au fil du temps, on a réalisé que ces risques étaient minimes et qu’il n’y en aurait presque pas. La demande s’est manifestée rapidement dès la première annonce du vol.
D’un côté, Mauriciens, Malgaches, Réunionnais et Sud-africains allant vers Guangdong attendaient ce vol direct. De l’autre, les Chinois souhaitant venir à Maurice et dans la région accueillent cette desserte avec autant d’enthousiasme.
Le taux de remplissage est donc satisfaisant ?
Le plus important pour nous c’est que les quatre premiers vols affichent déjà un taux de remplissage presque complet. Nous travaillons avec 16 agences à Guangdong et elles nous demandent déjà plus de sièges que leur allocation. Si cette tendance se poursuit, nous mettrons une seconde fréquence par semaine sur Guangzhou avant la fin de l’année.
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