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Trou-d’Eau-Douce: l’incontournable Débarcadère
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Trou-d’Eau-Douce: l’incontournable Débarcadère
Situé dans un endroit assez isolé, le Débarcadère, à Trou-d’Eau-Douce, était autrefois fréquenté essentiellement par des pêcheurs. Mais au fil des années et des changements intervenus dans cette région, il a fini par attirer un grand nombre de touristes.
Soobash Chowdoory, un habitant de Trou-d’Eau-Douce, se souvient qu’il y a encore quinze ans, le Débarcadère était encore à l’état presque sauvage. «Il n’y avait aucun développement. C’était juste un endroit boisé», dit-il. Un ancien conseiller et travailleur social du village, feu Louis Ange Sheik Hossen, a alors pris les choses en main. «Il a fait de ce lieu un coin de détente pour les habitants. Nous avons un kiosque, un banc, ainsi que des lampadaires. Et des toilettes ont été aménagées.» D’ailleurs, en guise de reconnaissance, le conseil du village, ainsi que les membres des forces vives, y ont installé à titre posthume un buste de Louis Ange Sheik Hossen.
Débarcadère grouille habituellement de monde. Mais depuis qu’une fillette est morte après être tombée dans le bassin Lasource, la tristesse prédomine, confie Dharamraj Pemdoyee, un autre habitant. «Autrefois, de nombreux enfants venaient ici pour nager et jouer. Maintenant, les parents ont peur», souligne-t-il. Même en cette période de vacances scolaires, il n’y a pas un enfant en vue.
Pour la plupart des gens qui connaissent ce lieu, ce drame aurait pu être évité si cette étendue d’eau douce avait été entretenue comme il le fallait. Sur place, des débris, des lavabos brisés, des bouteilles et des ordures sont visibles. «Ce lac est rarement nettoyé et pourtant, il y a des femmes qui viennent y faire la lessive. Et lorsqu’il y a des coupures d’eau, des habitants consomment cette eau», déplore Dharamraj Pemdoyee.
Problème de parking
Des chauffeurs dénoncent, eux, l’absence d’aires de stationnement. «Ce problème ne date pas d’hier. À plusieurs reprises, nous avons entendu dire qu’il y avait un projet de parking», explique Kenny Essiez. Durant les heures de pointe, les enfants sont contraints de marcher sur la route… Les habitants montrent également du doigt un éclairage inadéquat.
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