Toute personne suspectée de maltraitance devra se présenter devant les membres de l’Elderly Persons’ Protection Unit lors d’une enquête. Pensez-vous que cette mesure aidera ?

Évidemment. La personne a l’obligation de venir désormais. Celles qui refusent de se présenter devant les membres de l’Elderly Persons’ Protection Unit devront payer une amende variant entre Rs 5 000 et Rs 10 000 avec la possibilité d’une peine de prison ne dépassant pas six mois. Cette mesure donnera plus de pouvoir aux enquêteurs. Nous sommes sérieux quand il s’agit de la protection des vieilles personnes. Outre le durcissement des lois, nous avons d’autres façons de protéger les personnes âgées. Nous avons 20 Elderly Watch à travers le pays et quatre à Rodrigues. Leur objectif est de veiller à la sécurité des personnes âgées. Nous comptons en augmenter les membres. Ils vont passer de sept à dix personnes. Il y a aussi deux hotlines : le 199 et le 172. Le public peut rapporter des cas de maltraitance ou de violence envers des personnes âgées.

Nos lois sont-elles assez sévères ?

Le Domestique Violence Act vient d’être amendé. Et maintenant les amendements seront apportés au Protection of Elderly Persons Act. Je pense que les lois doivent être amendées quand le besoin se fait sentir. Tous les ans, il y a une évolution. Dans cinq ans, le mode de vie aura changé et on aura à répondre aux besoins de la population.

On parle beaucoup de sécurité des personnes âgées. Ne serait-il pas mieux qu’elles aient un bracelet ou un gadget électronique pour alerter la police en cas de besoin ?

L’ancien gouvernement avait commencé le projet de bracelet électronique, mais je ne suis pas allée de l’avant. Je pense qu’il faut qu’il y ait une étude d’abord pour voir le fonctionnement de ce projet. Cela coûtera beaucoup à l’État et il faut pouvoir s’assurer du bon fonctionnement de ces gadgets.