La hausse du coût du fitness (contrôle technique de véhicule), de Rs 400 à Rs 600, a été gelée. Annonce du ministre des Finances, Pravind Jugnauth, vendredi, lors de la présentation du Budget 2016-17. Et il nous revient que les centres de fitness privés seront, en fait, subventionnés, en attendant une «décision finale».

C’est, du moins, ce qui ressort d’une rencontre que le ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha, a eue avec SGS, Autocheck Ltd et Eastern Vehicle Examination Station (EVES), vendredi, avant la présentation du Budget. Il a été conseillé à ces trois opérateurs de centres de fitness de ne pas s’inquiéter outre mesure de l’annonce du grand argentier pendant son grand oral.

Ainsi, l’automobiliste continuera à débourser Rs 400 pour le contrôle technique de son véhicule. Si celui-ci avait été augmenté à Rs 600, l’État aurait perçu 20 % de cette somme, soit Rs 120. Ce qui aurait laissé aux opérateurs un montant de Rs 480 par véhicule examiné. Mais il s’avère que le gouvernement a décidé de ne pas réclamer cette somme. Et, aussi, d’accorder à SGS, Autocheck Ltd et EVES les Rs 80 manquantes, ramenant ainsi le chiffre à Rs 480, comme prévu initialement dans la letter on comfort. Par ailleurs, la Road Traffic Act doit être amendée pour que les centres de fitness privés puissent être opérationnels officiellement. Toutefois, il est très peu probable que cet amendement intervienne avant le 16 août, date à laquelle les trois centres ouvriront leurs portes officiellement. Du coup, le ministère des Infrastructures publiques a trouvé un autre arrangement avec les trois opérateurs. Lequel ? Ce sont les employés de la National Transport Authority qui officieront dans ces trois centres de fitness et délivreront les certificats. Les appareils de SGS, Autocheck Ltd et EVES seront toutefois utilisés lors de ces exercices.

Les opérateurs présents à la réunion nous ont confirmé cet arrangement. En revanche, nous n’avons pu obtenir une réaction du ministre Nando Bodha ou de ses conseillers.