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Commission d’enquête sur la drogue: l’ex-Chairman de la NATReSA fustige Anil Gayan
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Commission d’enquête sur la drogue: l’ex-Chairman de la NATReSA fustige Anil Gayan
La fermeture de la National Agency for the Treatment and Rehabilitation of Substance Abusers (NATReSA) est un «crime commandité». C’est ce qu’a affirmé Gérard Lesage, ex-Chairman de l’agence dissoute en avril, devant la Commission d’enquête sur la drogue, lundi 1er août. Il a fait part de son indignation par rapport aux propos d’Anil Gayan, qui avait soutenu, en juin, que la NATReSA avait failli dans sa tâche.
Selon Gérard Lesage, qui a été le Chairman de l’agence pendant neuf ans, le ministre de la Santé «n’a rien fait pour sauver la NATReSA. J’ai demandé à le rencontrer à trois reprises, en vain». Il a fait ressortir que l’enquête réalisée en 2012, dont le rapport avait été déposé par Anil Gayan, n’était pas fiable. «C’est blessant d’entendre ces âneries alors que vous avez fait de votre mieux.»
Dans le rapport, le manque de professionnalisme des cadres de la NATReSA avait été montré du doigt. Or, Gérard Lesage a indiqué que le personnel avait les compétences requises et qu’«on nous a imposé des changements. Quand je m’y suis opposé, on a demandé ma révocation».
L’ancien Chairman de l’agence en a profité pour critiquer le langage de l’un des assesseurs de la Commission d’enquête sur la drogue et directeur par intérim au ministère de la Santé, Ravind Kumar Domun, lors d’une réunion en janvier. Ce dernier avait affirmé qu’il n’était pas «partie prenante de la chute de la NATReSA». Ce que Gérard Lesage a réfuté, affirmant que Ravind Kumar Domun «a contribué à discréditer la NATReSA».
La stratégie du ministère pour combattre la drogue a aussi été décriée. Gérard Lesage a soutenu ne pas comprendre comment le ministère a pu qualifier le traitement au Suboxone de «succès» après seulementsix mois. «L’efficacité de ce type de traitement ne peut être analysée qu’à long terme.»
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