Publicité

Meurtre à Chemin-Grenier: Julien Latchimy est mort d’une septicémie

4 août 2016, 13:39

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Meurtre à Chemin-Grenier: Julien Latchimy est mort d’une septicémie

Après plus de deux semaines dans le coma, Jean Julien Latchimy Hadji Marouff, connu comme Tiloute, est décédé le mercredi 3 août. Ce religieux réunionnais est soupçonné d’avoir tué Wendyna Narayanasawmy, 21 ans, à Chemin-Grenier, le 19 juillet. Il avait ensuite tenté de se donner la mort, en se tranchant la gorge. L’autopsie a attribué son décès à une septicémie.

«On aurait pu me laisser le voir une dernière fois», lâche Pascal Latchimy, le frère du religieux, qui est arrivé à Maurice vers 16 heures, mercredi. Il était accompagné de l’avocat de Julien Latchimy, Saïd Larifou. Ils sont arrivés à l’hôpital Jawaharlal Nehru à 17h30. Mais le personnel leur a interdit de voir Julien Latchimy car il fallait avoir l’autorisation de l’enquêteur.

«Nous sommes repartis mais à peine arrivés à l’hôtel, on m'a appelé pour me dire que mon client était mort», indique Saïd Larifou. «Nous étions venus pour entamer des démarches afin de ramener mon client à La Réunion et pour le faire examiner par un médecin.» Il compte faire rapatrier le corps du religieux.

Pascal Latchimy est, lui, remonté contre le service hospitalier qui lui a interdit de voir son frère pour une dernière fois, même sur une base humanitaire. Il reste convaincu de son innocence.

«Mo kontan bondié inn lev li dan plas li ti pou al pas mizer dan prizon», confie Sada, un ami de Julien Latchimy. Il explique que Julien Latchimy, qu'il a côtoyé pendant de nombreuses années, était un des meilleurs religieux qu’il ait connus.

Du côté de la famille de Wendyna Narayanasawmy, c’est une tout autre réaction. «Il devait payer pour ce qu’il a fait. Mourir de cette façon c’est lâche. Maintenant, il n’y aura aucune justice et la vérité, il l’emporte avec lui», martèle une proche de Wendyna, contactée au téléphone. Les habitants de la rue Centre Social espéraient que le religieux se remette de ses blessures pour qu’il raconte ce qui s’est réellement passé le jour du drame.