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Meurtre À Chemin-Grenier: «Julien ne m’a jamais parlé de Wendyna», confie son frère

5 août 2016, 13:15

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Meurtre À Chemin-Grenier: «Julien ne m’a jamais parlé de Wendyna», confie son frère

 

Il croit fermement en l’innocence de Julien Latchimy. Suspecté d’avoir tué Wendyna Narayanasawmy, 21 ans, à Chemin-Grenier, le 19 juillet, ce dernier est décédé peu après l’arrivée de son frère, Pascal, mercredi, de La Réunion. «Je demande aux autorités de rétablir la vérité», dit Pascal Latchimy. D’affirmer que celui qui officiait comme aya depuis 1998 ne lui avait jamais mentionné l’existence de Wendyna Narayanasawmy lors de leurs discussions au téléphone.

«Je parlais souvent à mon frère au téléphone. Il m’avait fait part de la charge de viol qui pesait sur lui, mais il n’avait jamais évoqué l’existence de Wendyna Narayanasawmy», soutient Pascal Latchimy. Ce n’est qu’à la suite du drame que sa famille aurait pris connaissance des projets de Julien Latchimy et de la jeune fille.

D’ailleurs, le jour du drame, c’est un appel de la police réunionnaise qui aurait mis la puce à l’oreille de la famille de Julien Latchimy. «Des policiers m’avaient appelé pour me demander si j’avais entendu quelque chose à propos de mon frère, mais lorsque j’ai dit non, ils ne m’ont pas donné plus de détails», raconte Pascal Latchimy. D’ajouter que c’est à travers la presse en ligne qu’ils ont par la suite appris ce qui s’était passé.

Mariage et voiture

De son côté, l’avocat de Julien Latchimy, Saïd Larifou, assure qu’il existait bel et bien une relation entre son client et Wendyna Narayanasawmy, et que celle-ci était connue de tous. «Mon client n’a pas utilisé cette fille. Ils avaient plusieurs projets ensemble. Et ça, on peut le prouver.» Documents à l’appui, il explique comment son client a remis de l’argent à sa fiancée pour concrétiser leur projet de mariage ou encore lui acheter une voiture.

«Nier cette relation, c’est ne pas respecter la mémoire de mon client, ainsi que celle de la jeune fille», fait ressortir Saïd Larifou. En outre, il indique qu’il faut établir si son client a reçu les soins nécessaires, ou encore s’il était déjà mort à son arrivée à l’hôpital ou s’il est mort après. «On nous a dit qu’il fallait respecter le protocole. Je suis d’accord. Mais sur une base humanitaire, Pascal aurait pu avoir cette permission (NdlR : de voir Julien Latchimy à l’hôpital). De plus, on a eu la nouvelle du décès peu après avoir quitté l’hôpital», explique l’homme de loi.

N’ayant pas pu voir son frère une dernière fois, Pascal Latchimy attend que le corps de celui-ci soit rapatrié pour pouvoir lui rendre un dernier hommage.