La structure des partis politiques, leur financement, leur représentativité. Autant de thèmes à l’agenda d’un forum-débat, à l’hôtel Voilà Bagatelle, samedi 6 août. L’initiative revient à l’Institute of Social Development and Peace. La présidente de cette Organisation non gouvernementale (ONG), Afiifah Munganee Mea, nous en dit plus.

Parlez-nous de l’Institute of Social Development and Peace.

C’est une ONG cofondée par Sheila Bunwaree et Roukaya Kasenally en 2005, avec pour but de permettre à des personnes, dont des jeunes, de s’exprimer sur divers sujets. L’ONG participe aussi à des projets de recherche dont l’UNESCO Youth Forum en 2013. Une participation qui lui a valu le titre 8th Youth Forum Label. 500 jeunes Mauriciens et Rodriguais avaient participé à notre projet «Youth inclusion and democratic consolidation in Mauritius.» Ce sondage nous a permis de constater un manque de sensibilisation au système politique et à l’engagement civique. Beaucoup de personnes ne savent pas ce qu’est la Constitution, ou encore ce qui se passe au Parlement. D’où l’idée d’organiser une formation pour les jeunes vers la fin de l’année. Mais avant, on a pensé organiser une série de débats qui précédera cette formation. 

Quels sont les aspects qui seront couverts lors de cette formation?

On travaille toujours dessus. Mais en tout cas, la formation sera adaptée sur le sondage effectué dans le cadre du Youth Forum, mais aussi les retombées des débats. Car, il faut savoir ce qui va intéresser les jeunes. Si le sondage a concerné les jeunes âgés entre 16 et 30 ans, pour la formation, on passera le cap des trentenaires, afin d’avoir des jeunes matures. Les jeunes sondés seront contactés, certes, mais aussi d’autres qui manifesteront leur intérêt à travers les réseaux sociaux.  

Quel est le «way forward» après la formation?

On organisera d’autres débats sur d’autres thèmes tels que le chômage, la drogue synthétique. L’idée c’est d’influencer les décideurs politiques.