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Suivant une contre-autopsie: les blessures de Latchimy «étaient superficielles»

8 août 2016, 08:46

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Suivant une contre-autopsie: les blessures de Latchimy «étaient superficielles»

 

La contre-autopsie de Jean Julien Latchimy Hadji Marouff, 39 ans, connu sous le surnom de Tiloute, a eu lieu dimanche 7 août à 10 heures. Elle a été pratiquée par le Dr Satish Boolell en présence du médecin légiste qui avait effectué le premier exercice. Selon Saïd Larifou, avocat de la famille Latchimy, le rapport du Dr Satish Boolell souligne que les blessures du religieux étaient «superficielles» et que par conséquent, il n’a pu succomber à ses lacérations à l’abdomen et au cou.

La première autopsie avait attribué la mort de Julien Latchimy à une septicémie (infection). C’est aussi la conclusion de l’ancien numéro un du département médico-légal qui précise que le Réunionnais est mort d’une infection de ses plaies ; il avait même contracté la jaunisse. D’après Saïd Larifou, cette conclusion a poussé le Dr Satish Boolell à croire que des soins appropriés n’ont pas été prodigués au trentenaire.

D’autres blessures ont été décelées sur le dos de Julien Latchimy, mais il s’agit de marques laissées par le lit de l’hôpital Jawaharlal Nehru, où le religieux était admis. Le corps du Réunionnais sera possiblement rapatrié ce lundi.

À la suite de cette contre-autopsie, la famille du religieux a décidé de porter l’affaire devant la justice mauricienne. Saïd Larifou allègue qu’il y a eu négligence médicale. Les éléments des deux autopsies seront comparés dans le cadre de l’enquête.

Une plainte avait déjà été déposée à La Réunion concernant les zones d’ombre entourant les événements du 19 juillet, à Chemin-Grenier et la mort de Julien Latchimy. Saïd Larifou explique qu’il attend les détails de l’enquête, surtout en ce qui concerne les armes retrouvéessur les lieux. L’avocat compte appeler les voisins, la famille et les amis de Wendyna Narayanasawmy lors du procès. «Il faudra connaître leur agenda du 19 juillet et même parler aux Réunionnais que la mère de la jeune fille devait rencontrer ce jour-là

La famille compte aussi situer les responsabilités de l’hôpital de RoseBelle dans le décès du Réunionnais. «Il a trois enfants et ils voudront connaître la vérité», note Saïd Larifou.

 

Sa maison dévalisée à la Réunion

<p>&nbsp;Samedi, la police de Saint-Leu, dans l&rsquo;ouest de La Réunion, a découvert que la maison et le temple du religieux ont été cambriolés. Plusieurs objets ont été emportés.</p>