De nouveaux cas de fièvre aphteuse ont été détectés ce mercredi 10 août dans la matinée, à Highlands. Ces cas viennent s’ajouter à ceux dépistés dans la région de Cité La Cure tard dans la nuit, hier. C’est ce qu’a déclaré le ministre Mahen Seeruttun. Il était présent à l’ouverture d’un atelier de travail sur les réformes du système vétérinaire de Maurice à Port-Louis et répondait à une question de l’express. 

Durant la journée, le ministre rencontrera des membres du service vétérinaire du ministère de l’Agro-industrie pour faire le point. Le ministre a également souligné que l’abattage des animaux n’est pas l’unique solution envisagée. Le ministère songerait même à renoncer à l’abattage, pour favoriser la vaccination. En effet, explique le ministre, cette maladie ne tue que les jeunes animaux alors que «les plus âgés survivent». D’ailleurs, 10 000 vaccins arriveront bientôt dans le pays en provenance du Botswana. 

D’autres cas d’animaux infectés ont été détectés, explique le ministre. Ces animaux proviendraient de la cargaison arrivée le 15 juillet de Rodrigues. L’atelier tenu ce matin avait pour objectif de mettre en place une refonte du département vétérinaire de Maurice. 

De plus, une ébauche du nouveau Animal Health Act a été complétée. La loi initiale datant de 1925  il était temps, selon, le ministre, de l’amender. Cette législation prévoit d’inclure davantage de contrôle par les vétérinaires, un audit du cheptel et aussi la certification des produits. Avec la nouvelle loi, les vétérinaires seront appelés à suivre un animal à partir du moment où il foule le sol mauricien jusqu’au moment où il est vendu au consommateur.