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Kailash Trilochun se réfugie dans le silence jusqu’au 3 septembre

16 août 2016, 08:44

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Kailash Trilochun se réfugie dans le silence jusqu’au 3 septembre

 

Il ne compte pas réagir avant le début du mois de septembre. C’est ce que Kailash Trilochun a fait dire à son frère aîné, Vyas Trilochun, hier, alors que l’express le sollicitait. L’avocat est au centre d’une controverse depuis qu’au Parlement le Premier ministre a indiqué qu’il avait perçu des honoraires de Rs 19 millions dans une affaire (NdlR : voir ci-dessous) opposant Emtel à l’Information and Communication Technologies Authority (ICTA).

«Il ne veut pas parler jusqu’en septembre. Pour le moment, il dit être pris par une affaire», soutient le frère de Kailash Trilochun.

Si le principal concerné s’est muré dans le silence, son entourage s’est confié à l’express sous couvert de l’anonymat.

«Kailash Trilochun n’a volé personne. Il a fait des réclamations au board de l’ICTA et cette instance a accepté de payer. Qu’y a-t-il d’illégal ? Il faut mettre le board devant ses responsabilités», soutient un préposé se trouvant dans le cercle intime de l’avocat controversé.

Pour cette source, c’est le montant de la réclamation d’Emtel contre l’ICTA qui explique cette somme payée à l’avocat qui compte moins d’une quinzaine d’années dans la profession.

«La réclamation dépasse Rs 1 milliard. Ce n’est pas une petite affaire. C’est un avocat compétent», soutient un des proches de Kailash Trilochun. Comment est-ce que le board de l’ICTA explique le fait d’avoir retenu les services de l’avocat à ce prix ? Aucune explication n’a été obtenue en l’absence du président du conseil d’administration de cette instance.

Nous avons également sollicité le ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha, beau-frère et cousin de Kailash Trilochun. En effet, dans leur entourage commun l’on avance que «le ministre n’a en aucun cas favorisé son beau-frère». «Il n’est au courant de rien. Un board prend ses décision en toute indépendance», soutient une de nos sources.

Quant au ministre, il s’est refusé à entendre les questions de l’express avançant simplement : «J’ai tout dit au Parlement mercredi.»