«Bizin arete sa ban zistwar cloz de confidentialite kan koz larzen piblik. Apollo ne peut plus rester à l’ombre», a affirmé Reaz Chuttoo, lors d’une conférence de presse, à Rose-Hill, ce mardi 16 août. Une vingtaine d’employés d’Omega Ark y étaient aussi présents. Le secrétaire général de la Confédération des travailleurs du secteur privé (CTSP) a fait ressortir qu’«on n’est pas contre le fait qu’Apollo Bramwell ait trouvé un acquéreur, mais tout doit se faire dans la transparence. Larzen sorti depi contribwab. Nous avons le droit constitutionnel de savoir ce qui se passe.»

Reaz Chuttoo a, dans la foulée, fustigé le ministre du Travail. «On lui a adressé une lettre, le 4 août dernier ,pour réclamer une rencontre au plus vite. On attend toujours sa réponse. On se trouve dans une situation de franc-maçonnerie institutionnelle», a-t-il déclaré. Avant de s’en prendre au ministre des Finances. «Sous Vishnu Lutchmeenaraidoo, il y a quand même eu des discussions qui se faisaient. Dans le cas des employés d’Iframac, il y a eu des discussions franches et un plan social», dit-il.

Et de réitérer sa demande pour une rencontre avec Soodesh Callichurn et Pravind Jugnauth. Au menu : le sort des employés. Particulièrement ceux qui n’ont pas eu leur contrat, renchérit Jane Ragoo, présidente de la CTSP. D’autres encore sont «forcés» à signer leur contrat. «On doit savoir pourquoi certains n’ont toujours pas eu leur contrat. Une vingtaine de personnes sont concernées. Qui contrôle Apollo (sic) ? Mel pe sorti kuma dir lougarou. Zis dir ‘lao’. Il y a une opacité», soutient-elle.