Le directeur de l’Outer Islands Development Corporation (OIDC) veut une surveillance permanente de la pêche à Agalega. La raison : l'île compte des pêcheurs qui utilisent des méthodes illégales: ils pêchent de petits poulpes et des poissons de taille non réglementaire. La pire des pratiques est le braconnage des tortues de mer.

L’OIDC est au courant de ces pratiques. Elle travaille avec le ministère de l’Économie océanique pour les combattre. «Surtout que maintenant il y a la fermeture de la pêche aux poulpes il faudra plus de surveillance.» L’OIDC a effectué un relevé des sites des pratiques non conformes dans l’île.

Pour sa part, l’organisation non gouvernementale Environment Protection and Conservation Organisation prépare aussi une campagne de sensibilisation et d’éducation des Agaléens sur l’importance de la protection des tortues de mer, affirme son président Keshwar Beehary-Panray.

D’ailleurs, dans une déclaration accordée à l’express, le ministre de l’Économie océanique Prem Koonjoo a déclaré: «Ena bann dimoun ti pe fer la lwa laba, me nou finn mett lord.» Il ajoute que la surveillance sera accrue et les sanctions seront plus sévères.