Voilà une affaire qui diviserait la force policière. Devrait-on arrêter l’avocat Kailash Trilochun à sa descente d’avion ou pas? Cette question a été débattue dans les plus hautes sphères, apprend-on. Quoi qu’il en soit, l’homme de loi risquait bel et bien d’être arrêté. Mais ça, c’était la semaine dernière. Puisque la donne aurait changé depuis…

Ainsi, à hier soir, les enquêteurs en étaient encore à se demander s’il fallait lui passer les menottes à son retour, probablement mardi, selon nos éléments d’information. Car d’un côté, il y aurait ceux qui seraient pour et d’autres contre.

Ce qui se dit, pour le moment, c’est que les limiers chargés de démêler cet imbroglio auraient été «conseillés» de ne pas procéder à l’arrestation de Kailash Trilochun. Les arguments avancés ? Il est un «homme public» et il viendra, de son propre chef, se présenter aux enquêteurs une fois au pays.

En revanche, ce qui fait sourciller plusieurs personnes proches de ce dossier, c’est la rapidité avec laquelle, dans le giron de l’homme de loi, l’on est tenu au courant des informations les plus sensibles entourant cette affaire. Ce qui est sûr, c’est que le Central Criminal Investigation Department (CCID) a pris des dispositions pour interroger Kailash Trilochun en début de semaine.

Quant à Steven St-Pierre, le quatrième suspect arrêté après l’agression du président de l’Information and Communication Technologies Authority, il restera en cellule pour qu’il n’ait aucun contact avec l’avocat à son arrivée à Maurice.

Il nous revient que le CCID veut monter un dossier solide avant de l’envoyer au bureau du Directeur des poursuites publiques. Qui décidera, ensuite, de la marche à suivre.

<p>Y aurait-il un agent double au sein de la police ? En tout cas, les agissements d&rsquo;un officier suscitent bien des interrogations. La &laquo;taupe&raquo; ferait partie du cercle d&rsquo;amis de Kailash Trilochun. Une amitié qui se serait tissée au fil des années, grâce à un centre d&rsquo;intérêt commun.</p>

<p>Si certaines sources affirment que l&rsquo;avocat compte plusieurs &laquo;bonnes connaissances&raquo; au sein de la police, d&rsquo;autres s&rsquo;accordent à dire qu&rsquo;il n&rsquo;a pas hésité à &laquo;aider&raquo; ceux qui lui sont chers&hellip;</p>