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Dix mesures pour établir les bases de l’économie bleue
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Dix mesures pour établir les bases de l’économie bleue
Dix mesures pour la protection des ressources océaniques… C’est une conclusion fructueuse pour la conférence des ministres africains sur l’économie océanique et le changement climatique, en ce vendredi 2 septembre. Apres deux jours de délibérations, les 19 pays représentés, incluant Maurice, et les 22 organisations, dont la Banque mondiale et l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Food and Agriculture Organisation FAO), ont réussi à trouver un terrain d’entente en marge de la COP 22 qui se tiendra à Marrakech en novembre prochain.
Ainsi, au cœur des dix résolutions adoptées figure la nécessité de promouvoir des pratiques durables lorsqu’il s’agit de développer l’économie océanique, notamment réalisant au préalable des études sur l’impact environnemental. Autre priorité : les États sont aussi invités à tout mettre en œuvre pour assurer une lutte efficace contre la surpêche et la pêche illégale.
En ce sens, tous les projets à venir bénéficieront de l’aide de la Banque mondiale, de la FAO et de la Banque de développement africain. Une aide scientifique d’experts internationaux est aussi envisagée pour limiter l’impact du changement climatique sur l’économie bleue.
Toutes les décisions prises au cours de la conférence ont aussi pour objectif d’aider les populations côtières à sortir de la pauvreté par le biais de meilleures méthodes de transformation des produits de la mer.
Le ministre du Tourisme Xavier Luc Duval et le ministre de la Pêche Prem Koonjoo se disent satisfaits des résultats de la conférence. «Nous avons réussi au travers de cette première conférence sur l’économie océanique et le changement climatique à parvenir à des décisions afin que l’Afrique parle d’une seul voix dans les rencontres climatiques internationales», se félicite Xavier-Luc Duval.
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