Des bijoux. De l’argent. Mais aussi des documents relatifs à l’affaire Kailash Trilochun. Autant de choses sur lesquelles les cambrioleurs ont fait main basse après leur passage au domicile de Rama Valayden, l’avocat de l’ancien conseiller juridique de l’Information and Communication Technologies Authority (ICTA), en fin de semaine. La question: que contenaient vraiment ces documents?

«Il y avait un dossier sur l’ICTA, des copies d’échanges de courriels et toute ma stratégie concernant la défense dans le cas Trilochun», confie Rama Valayden. Qui précise que tous les documents étaient en «hard copy». Pour ce qui est de sa stratégie de défense, il dit avoir «tout enregistré dans la tête». Cependant, il dit craindre que d’aucuns ne parviennent à devancer ladite stratégie à la lumière des informations volées. «Peut-être était-ce là l’intention des voleurs…» Ce qui l’inquiète également, c’est le fait que l’identité de ses «informateurs» risque d’être découverte.

En ce qui concerne l’enquête autour de ce cambriolage, Rama Valayden affirme qu’elle avance. Et que les images récoltées par les caméras de surveillance de ses voisins seront remises à la police. Ce qui est certain, selon lui, c’est qu’il s’agissait de «trois individus et que, sur les images, on les voit passer des coups de fil à leur sortie de la maison».

Qu’en est-il du retour tant attendu de son client? «Il devrait rentrer au pays comme prévu, demain (NdlR, lundi 5 septembre)», précise l’avocat. «Il est clair à présent qu’il ne risque aucune arrestation. Après la décision du DPP dans l’affaire Steven St Pierre, je ne pense pas qu’on arrêtera Kailash Trilochun. Je crois même que je ne ferai pas le déplacement jusqu’à l’aéroport…»

Cependant, du côté des Casernes centrales, le discours est différent. Une source affirme que les enquêteurs ne comptent pas «adopter la stratégie Valayden».