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Agression de Beeharee: Kailash Trilochun ne rentrera pas au pays ce lundi
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Agression de Beeharee: Kailash Trilochun ne rentrera pas au pays ce lundi
Alors que Me Rama Valayden avait affirmé que son client, Kailash Trilochun, rentrerait au pays ce lundi 5 septembre, ce dernier lui a fait parvenir un message tard dimanche soir pour l'informer qu'il ne sera de retour que jeudi. Cela, indique l'homme de loi «à cause d'un problème personnel». L’ex-conseil juridique de l’Information and Communication Technologies Authority (ICTA) est soupçonné d’être le commanditaire de l’agression de Bhanoodutt Beeharee, le Chairman de cet organisme.
Me Kailash Trilochun se trouvait à Cape Town. Puis s’est rendu à Durban. Il était initialement prévu qu’il rentre à Maurice, le samedi 27 août. Retour par la suite reporté au mardi 30 août puis à lundi. Et une nouvelle fois à jeudi.
Par ailleurs, selon Me Rama Valayden, son client fait le déplacement pour laver son honneur. «Je lui ai parlé jeudi et je peux vous dire que son mood est au beau fixe.» Il est confiant que Kailash Trilochun ne sera pas arrêté, surtout «à la lumière du document que j’ai remis à la police il y a quelques jours».
Selon ses dires, ledit document fait état d’une multitude de scénarios ayant pu mener à l’agression du Chairman de l’ICTA. De citer, dans la foulée, des appels téléphoniques mis sur table d’écoute et le changement de comportement de Bhanoodutt Beeharee peu avant son agression. «Pourquoi se faisait-il accompagner en allant à son bureau tous les jours ? Pourquoi avait-il fait vider une salle à l’ICTA ? Il faudrait des réponses à ces questions pour comprendre pourquoi le président de l’ICTA a été agressé», lance Me Rama Valayden.
Il se demande, d’ailleurs, si le vol commis à son domicile, jeudi matin, serait pas lié à cette affaire. Les cambrioleurs auraient-ils tenté de connaître ses informateurs, s’interroge l’avocat. Car, souligne Me Rama Valayden, ils ont emporté des documents qu’il a lui-même rédigés.
Et est-ce que Kailash Trilochun remboursera les Rs 19 millions à son retour ? Me Rama Valayden réplique que ses services n’ont pas été sollicités pour trancher cette question. «Ma devise est de connaître la vérité et de prouver l’innocence de mon client.» De faire ressortir, toutefois, que cette somme a été payée non pas à une seule personne, mais à l’équipe d’avocats qui a travaillé sur le procès opposant l’ICTA à Emtel.
Les explications de Me Trilochun
<p>Suivant le tollé soulevé après que le montant des honoraires qu’il a réclamé à l’ICTA a été révélé, Me Kailash Trilochun, en prélude à une déclaration à la presse qu’il comptait faire le samedi 3 septembre, explique sur sa page Facebook qu’il a été appelé à devenir le conseil légal de l’ICTA sous une condition : il devait représenter l’ICTA dans quarante audiences. Il n’avait que 24 jours avant le procès pour préparer le dossier.</p>
<p>Il avance qu’il a dû effectuer des recherches sur 20 ans, consulter des milliers de documents. Selon lui, il n’avait pas d’autre option que de constituer une équipe pour défendre les intérêts de l’ICTA.</p>
<p>En ce qui concerne le quantum et la méthode de paiement des honoraires, <em>«la somme que j’ai proposée a conduit à mon limogeage comme conseil légal de l’ICTA. Le public doit savoir que j’avais proposé une somme de moins de Rs 19 millions.»</em> Mais trois semaines après, lors d’une réunion de haut niveau, sa réintégration est approuvée. Il est convenu qu’il sera payé par rapport au nombre d’heures de travail effectuées, soit au même taux que des avocats qui ont traité ce genre d’affaire.</p>
<p>Me Kailash Trilochun affirme avoir alerté l’ICTA que ce mode de calcul pourrait ne pas être avantageux pour elle. Sa crainte, dit-il, a été balayée. Finalement, l’ICTA et lui sont tombés d’accord qu’il travaillera un minimum de 16 heures par jour. <em>«Having accepted the brief and having discharged my duty to warn the ICTA that the proposed fee calculating method may cost more, I had no choice than to accept the terms and conditions of my instructions. I billed for the work done and I was paid on behalf of the team of lawyers as per the terms and conditions of the ICTA Board.»</em></p>
<p>C’est «pourquoi» il ne compte pas présenter des excuses pour les honoraires qu’il a perçus. <em>«In no uncertain terms will I make any apology for the fees charged for this case. I reserve my rights to seek redress for all harm and prejudice caused to me from the slanderous tone with regard to what has been written and said so far.»</em></p>
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