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SAJ: «Je ne pourrais tenir les cinq ans…»

12 septembre 2016, 17:24

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SAJ: «Je ne pourrais tenir les cinq ans…»

«Il n’y a pas d’autre choix.» Pravind Jugnauth sera le prochain Premier ministre. C’est ce qu’a indiqué sir Anerood Jugnauth (SAJ), l’actuel titulaire de ce poste, lors d’une conférence de presse à son bureau, le lundi 12 septembre.

«La Constitution est claire, pour devenir Premier ministre, il faut être le leader du parti majoritaire. Pou bizin aplik sa, pena lot swa», a-t-il expliqué. Quand Pravind Jugnauth deviendra-t-il le chef du gouvernement ? SAJ n’a pas voulu avancer de date, indiquant que «li pou vini kan so destin».

Mais dans la foulée, il a précisé qu’il ne devrait pas aller jusqu’au bout de son mandat. «Mo pa kapav ale ziska 5 an.»

Il a aussi annoncé un remaniement pour bientôt. «Very soon.»

«Mauvais mot»

Le Premier ministre a également commenté, lors de sa conférence de presse, Heritage City. La polémique n’a cessé d’enfler depuis vendredi dernier quand un deuxième communiqué du Conseil des ministres a fait état de la relance de ce projet. Selon SAJ, le «mauvais mot a été utilisé. Il n’y a jamais eu de revival, plutôt un comité qui va tout reconsidérer».

Mais que s’est-il exactement passé ? «Roshi Bhadain a appelé le Clerk pour lui demander pourquoi aucune mention n’a été faite de Heritage City dans le premier communiqué car cela avait été discuté. Il a agi de bonne foi», a déclaré le Premier ministre. Et d’ajouter que «dans cette affaire, il n’y a pas eu de manipulation ou de mauvaise foi». Il n’y aura pas de sanction, a-t-il affirmé.

«Le fameux avocat»

Egalement à l’agenda : les honoraires de l’avocat Kailash Trilochun pour le procès ICTA-Emtel. «Je n’ai jamais donné mon accord pour qu’on le paie par heure. C’est faux de dire cela», a soutenu SAJ. «Quand le Chairman de l’ICTA m’a appelé, j’ai dit que ce n’était pas possible, de le mettre dehors et de prendre un nouvel avocat. Kailash Trilochun voulait me rencontrer. Mais la somme était exorbitante.»

Selon le Premier ministre, l’ICTA s’est tournée vers un autre avocat. «Monn dir al sanzé et guet avoka ki ena lexperians. Me pa ti kapav alor monn dir al rod prix raisonnable» auprès de Kailash Trilochun. Et c’est «derrière son dos», a-t-il avancé, que l’avocat a été payé par heure. «Aujourd’hui, il a le toupet de venir dire que j’ai demandé des commissions. Je le mets au défi, je n’ai jamais signé de papier. S’il continue, je prendrai des actions légales.»