(Mis à jour) «Non, non, pa pou paye», chantent des collégiens. Ils étaient plusieurs à s’être rassemblés devant l’hôtel du gouvernement, jeudi 15 septembre, pour une marche pacifique dans les rues de Port-Louis. Ils s’opposent au paiement des frais d’examens pour le School Certificate et le Higher School Certificate. Ils sont soutenus par des syndicalistes, à l’instar de ceux du Regrupma Travayer Sosyal et de l’UPSEE.

«Le gouvernement ne respecte pas sa promesse», soutient Rajah Mahadeo. «Il est aberrant de dire que les élèves qui ne vont pas à l’école sont irresponsables», ajoute-t-il.

«Nous ne sommes pas là pour revendiquer un privilège mais un droit. Le gouvernement n’a pas le droit d’obliger les parents à payer les frais d’examens. Ce gouvernement est dans l’illégalité», déclare, lui, Munsoo Kurrimbaccus, vice-président de l’UPSEE. «C’était une promesse électorale de payer les frais d’examens. Le Premier ministre doit assumer ses responsabilités. L’engagement pris doit être respecté», dit-on du côté de l’UPSEE.

Au cours de la manifestation, la police a demandé aux participants de ne pas nommer des ministres. S’ils ont agréé à cette requête, cela n’a pas été le cas quand des officiers leur ont dit de ne pas scander «gouvernma dominer». A l’USPEE de répliquer: «Vraiman zot pe fer dominer !»

De retour à la Place d’Armes, Munsoo Kurrimbaccus a soutenu que «la bataille n’est pas encore finie. Quand les examens seront terminés, nou ava manz ar zot. Personne ne peut vous obliger à payer».