Originalité et innovation sont les maîtres mots qui inspirent Rajen Migale Marimootoo qui, depuis près de 50 ans, ne cesse de ravir sa clientèle affluente grâce à ses pâtisseries inédites. C’est à la route du Jardin, à Curepipe, dans un bâtiment en pierre, au charme pittoresque datant de 1889, que Rajen et son épouse Vivi accueillent chaleureusement  leurs clients en quête de ‘puits d’amours’, de feuilletés ou de leur produit-phare, la ‘langue de belle-mère’. 

Ce gâteau qui consiste en une pâte feuilletée fourrée à la crème a connu plusieurs modifications au fil des années mais n’a rien perdu en qualité ni en popularité. «Cette fois j’ai rendu la crème plus légère et plus goûtée», explique Rajen. Selon lui, l’innovation est la clef pour satisfaire une clientèle toujours plus exigeante. C’est pour cette raison qu’il consacre son temps libre à la création de nouvelles recettes en s’inspirant de sa citation préférée de Brillat Savarin : «Ceux qui savent manger sont comparativement 20 ans plus jeunes que ceux à qui cette science est étrangère.» 

Ses inventions ? Il leur donne des noms atypiques, tels que la ‘tarte Joconde’ à la noix de coco, chantilly et chocolat et le ‘Barnabet’, gâteau fondant à la crème. Si la pâtisserie Marimootoo mise sur l’originalité, ce n’est pas le cas pour tout le monde. «D’autres pâtisseries essayent de nous plagier en utilisant le même nom mais il existe une seule pâtisserie Marimootoo proposant des produits qui sortent de l'ordinaire.» Comme dit l’adage, l’imitation est la plus belle des flatteries.