Publicité

Stations de dessalement: l’IRP fait annuler un contrat de Rs 106 M

23 septembre 2016, 12:49

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Stations de dessalement: l’IRP fait annuler un contrat de Rs 106 M

 

Coup dur pour la société israélienne Odis Filtering Ltd dont le représentant local est Tarek Jahangeer, le fils du député Bashir Jahangeer. Un contrat de Rs 103 millions pour l’aménagement de deux stations de dessalement à Rodrigues pour le compte de la commission des Infrastructures publiques vient de lui passer sous le nez.

Dans un jugement rendu mardi, les membres de l’Independent Review Panel (IRP) ont ordonné l’arrêt des procédures pour l’octroi de ce contrat. Ils ont même fait stopper l’appel d’offres au lieu d’exiger une nouvelle évaluation du Bid Evaluation Committee (BEC), comme c’est souvent le cas.

Il nous revient que les membres de l’IRP ont été sévères envers ceux qui ont rédigé l’appel d’offres pour ce projet. «Le document a été mal rédigé et n’a pas donné de résultats positifs», ont-ils conclu. Ces derniers ont aussi noté qu’une des conditions imposées pour ce contrat a éliminé dix soumissionnaires sur douze.

«Maladresse du défendeur lors de la préparation du document pour l’exercice d’appel d’offres»

Un peu plus loin dans leur analyse, il est écrit: «Le panel a pris en considération la négligence commise par le plaignant en préparant son offre. Mais sa démarche est due à la maladresse du défendeur lors de la préparation du document pour l’exercice d’appel d’offres.»

C’est un des soumissionnaires malheureux, le consortium Aqua Science and Technology Ltd - Aqualiua DPI Ltd (ASTAD), qui avait saisi cette instance. Il jugeait qu’il aurait dû obtenir ce contrat ayant fait la proposition la moins coûteuse, soit de Rs 91,9 millions.

Le BEC l’avait éliminé arguant que le directeur de projet de cette firme et son ingénieur n’avaient pas fourni de preuves de leur expérience pour ce type de projet. L’autre raison avancée: le comité qui a étudié les offres aurait relevé un souci au niveau de la signature apposée par le représentant de l’ASTAD. Cependant, l’IRP, présidé par Reshad Laulloo, a tranché en faveur du plaignant. Selon lui, ce sont des défauts dans les documents préparés par le défendeur qui sont à l’origine des confusions.