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Au bonheur des livres: concept singulier et lecture pour tous
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Au bonheur des livres: concept singulier et lecture pour tous
C’est à Vacoas, dans un petit espace chaleureux, que nous repérons une librairie à l’aspect inhabituel. Au bonheur des livres, une librairie solidaire à l’initiative de l’association Friends in Hope, accueille tous les jours une quinzaine de clients de tous âges et des quatre coins du pays.
Dans un petit local loué à un prix symbolique par les propriétaires du supermarché London, l’association, qui œuvre pour le bien-être de ceux atteints de maladies mentales, a su créer une atmosphère intimiste. Le principe est simple : recueillir des livres de seconde main pour ensuite les revendre au profit de l’association.
«Les gens apportent leur contribution en venant déposer leurs livres déjà lus et en achetant d’autres», explique Glen, qui y travaille depuis son ouverture, il y a trois ans. Le but n’est pas seulement de rassembler des fonds mais aussi d’offrir un espace de rencontre autour d’une pratique qui s’érode. C’est pour cela que les livres sont offerts à des prix défiant toute concurrence et qu’il en existe toute une pléiade, allant des livres pour enfants à ceux parlant de l’antiquité et la philosophie.
«Nous souhaitons rendre la librairie la plus accueillante possible pour que chacun s’y sente à l’aise et que la nouvelle génération reprenne gout à la lecture.» La convivialité est la recette du succès de ce commerce au concept original et qui a su fidéliser sa clientèle grandissante grâce au travail des bénévoles. «La plupart de ceux qui nous consacrent leur temps sont à la retraite et nous bénéficions de leur expérience du monde du travail afin d’améliorer la librairie.»
Autre élément ajoutant à la singularité de cette boutique solidaire est un magnifique meuble en bois ancien qui, derrière sa vitrine, abrite des livres rares dont la plupart ne sont plus disponibles sur le marché. «De nombreuses personnes viennent déposer des livres suite au décès d’un proche et c’est de cette manière que nous nous retrouvons parfois avec des collections entières qu’on ne retrouve nulle part ailleurs.»
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