La contestation du projet d’extension de la Centrale de St-Louis par le Central Electricity Board (CEB) a débuté devant le tribunal de l’Environnement. La première audience a eu lieu le mardi 27 septembre en présence de 72 contestataires. La mairie de Port-Louis était, elle, représentée par un fonctionnaire.

Le point principal des plaignants est que les turbines de la Centrale de St-Louis pollueront davantage l’air de la région. La prochaine audience aura lieu le 18 octobre.

A l’express, Shah Nawaz Sahebjan, porte-parole des contestataires, explique qu’ils réagissent par rapport à la décision de la mairie de Port-Louis d’octroyer en juin un permis de développement au CEB  malgré une contestation et une pétition portant 2 300 signatures qui lui a été adressée.

Pour sa part, le Mouvement civique de Plaine-Lauzun a déposé une demande d’injonction devant la Cour suprême et le tribunal de l’Environnement pour stopper ce projet. L'audience devant la Cour suprême se tiendra le 7 octobre, affirme Farad Nunnoo, président du Mouvement civique de Plaine-Lauzun à l’express. «Nous n’allons pas permettre que des turbines soient placées à St-Louis.»

Le CEB envisage de placer quatre turbines de 15 mégawatts à Plaine-Lauzun en 2017.