Selon des rumeurs persistantes, vous seriez le prochain démissionnaire du MMM après Zouberr Joomaye…
On ne devrait pas prêter foi à ces palabres. Cela dit, afin de faire taire ces rumeurs qui circulent surtout sur une radio privée, je tiens à préciser que je n’ai aucun problème avec mon leader ou d’autres camarades du parti. La question ne se pose pas.

Donc, vous donnez la garantie aux militants et à vos mandants que vous n’allez pas démissionner?
Je suis issu d’une famille militante, qui croit en les valeurs du parti. Le MMM a marqué l’histoire du pays. Je m’y sens parfaitement à l’aise et je donne la garantie à mes mandants et aux militants que je ne serai pas au gouvernement et surtout pas dans ce gouvernement-là.

Un poste de ministre ne vous tente pas?
Toute personne qui fait de la politique aspire à devenir ministre pour servir le pays et les Mauriciens. Mais si cela devait se produire, ce serait avec le MMM au pouvoir.

Étiez-vous au courant que Zouberr Joomaye allait quitter le MMM?
J’étais au courant de la frustration personnelle de Zouberr Joomaye mais je ne savais pas qu’il allait quitter le parti à la veille du congrès-anniversaire.

Le MMM passe par des moments difficiles. Pensez-vous que le parti pourra se relever, surtout après huit défaites, comme l’a souligné Zouberr Joomaye?
Je pense que les moments les plus difficiles sont derrière nous. Avec le succès que nous avons eu dimanche (NdlR, lors du congrès-anniversaire à Réduit), je note qu’il y a un «MMM Revival». En face de nous, avec cette alliance «trompeusement Lepep», je note une désillusion totale des Mauriciens. Je n’ai aucun doute qu’aux prochaines élections générales, cette alliance va être balayée; c’est le gouvernement le plus incompétent, instable et auto-destructeur que j’ai vu.