Publicité
Facettes cachée de...Arjun Sarup: Karaté dad
Par
Partager cet article
Facettes cachée de...Arjun Sarup: Karaté dad
Encore une fierté pour Maurice. Notre compatriote Arjun Sarup a raflé la médaille d’or au 18e FSKA World Cup Shotokan Karaté Championship dans la catégorie des 41 à 50 ans kata à Mumbai en Inde. C’est le fruit de la persévérance d’un miraculé.
Depuis quand pratiquez-vous le karaté ?
Je pratique le karaté depuis 11 ans sous la houlette du Renshi Harold Patient. Je dois dire que je n’ai pas été le seul à briller lors de ces championnats du monde. Mes deux compatriotes de l’École d’Arts Martiaux de l’Est (EAME) y ont également participé et ont remporté une médaille chacun. L’un est Arnav Singh Beeharry qui a eu une médaille d’or dans la catégorie des garçons de six à sept ans Kata et mon fils, Ambar, qui a décroché le bronze dans celle des 16-17 ans Kumite. C’est 100 % de réussite pour cette école d’arts martiaux et pour notre Renshi. La compétition était d’un très haut niveau.
À quelle fréquence vous entraînez-vous ?
Je ne m’entraîne pas autant que je le voudrais. Entre mon travail et mes déplacements outre-mer, j’essaie de m’entraîner au dojo de Trianon ou de le faire avec mon fils Ambar. Nous essayons d’assister aux séminaires animés par les professionnels mondiaux des arts martiaux via l’EAME.
Que faut-il avoir comme prédispositions pour pratiquer le karaté ?
Seulement la volonté de se rendre au dojo, l’enthousiasme d’apprendre et la nécessité de laisser son égo sur le pas de la porte du dojo.
À qui dédiez-vous cette victoire ?
À mon Renshi, Harold Patient, mon club et au pays. Peu de gens savent que j’ai été grièvement blessé dans un terrible accident d’automobile dans les années 80. Les médecins pensaient que je serai paralysé à vie. Je suis resté alité pendant dix mois avant de pouvoir recommencer à me mouvoir. Je dédie aussi cette victoire à ceux qui luttent contre vents et marées pour surmonter une situation difficile car pour moi, l’esprit humain est indomptable lorsqu’il s’agit de surmonter les revers de la vie. Il ne faut jamais céder, ni baisser les bras.
Parlez-nous de votre famille ?
Nous sommes une petite famille, ma femme Bhavna, mon fils Ambar et moi. Bhavna a toujours encouragé toutes mes initiatives en arts martiaux. Pendant toutes ces années, je n’ai jamais quitté la maison sans un keiko-gi – kimono de combat – propre et bien repassé. Cela peut paraître trivial mais en même temps, cela indique un dévouement envers les arts martiaux.
Vous devez être très fier de votre fils ?
Bien sûr. Je suis fier et content pour lui. Gagner ou perdre est sans conséquence mais c’est l’effort fourni qui me plaît. Ambar a commencé à apprendre le karaté à l’âge de quatre ans et s’il excelle dans ses études aujourd’hui, je crois que c’est en grande partie à cause du karaté. Quel que soit son résultat dans une compétition, je lui dis toujours de continuer à s’entraîner.
Pratiquez-vous d’autres sports ?
Oui, le kobudo, qui est la pratique des armes des arts martiaux que j’ai commencés en 2005. J’étais sur le point d’abandonner. Je me souviendrai toujours avec gratitude de l’encouragement de mes amis Elodie de Spéville, Stéphane Driver, Jim Patient et Nemraz Juggoo. J’ai fait du tir à l’arc pendant un temps et je joue au squash occasionnellement.
Quels livres lisez-vous?
Comme je m’intéresse à l’aviation et à la marine, je lis surtout des livres sur ces sujets et un peu aussi sur les arts martiaux. Le temps est le facteur clé. Je crois que j’emporterais tous les livres que je n’ai pas eus le temps de lire au cours d’une longue croisière un jour !
Écoutez-vous la radio ?
Seulement lorsque je suis à Maurice.
Et la télévision ?
Uniquement les informations.
Quel type de musique écoutez-vous ?
Toujours le rock des années 70 et 80 ! Ma famille en a un peu marre car j’ai toujours les mêmes CD en voiture. Il faut que je change de disques bientôt, sinon ça va mal finir…
D’autres loisirs ?
La photographie, la philatélie aéronautique et la collection de monnaies et de médailles.
Pour vous, le bonheur c’est quoi ?
Passer du temps avec la famille, une tasse de thé fumante un jour d’hiver, un délicieux repas, une journée à la mer et être satisfait d’une photo que j’ai prise, bien que je sois mon plus grand critique.
Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde?
Si j’arrive à faire une différence dans la vie des gens qui m’entourent et en mieux, ce serait suffisant pour moi.
Publicité
Les plus récents