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Affiches déchirées du PTr: silence radio aux Casernes centrales
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Affiches déchirées du PTr: silence radio aux Casernes centrales
Aux Casernes centrales, on ne fera aucun commentaire après les allégations de Patrick Assirvaden. Lundi 3 octobre, le président du Parti travailliste (PTr) a accusé des membres de la force policière d’avoir déchiré et peint en noir des affiches du parti à travers le pays. Affiches sur lesquelles sont écrits ces mots : «Poste Premier ministre Pas ene Heritage Familial.» Il a fait une déposition en ce sens au Central Criminal Investigation Department (CCID) et a remis des photos aux enquêteurs. C’est en vain que l’express a tenté d’avoir une déclaration de la haute hiérarchie de la police.
C’est accompagné de Me Yatin Varma et de plusieurs membres du PTr, notamment Anil Bachoo, Cader Sayed Hossen, Dhiraj Khamajeet, Suren Dayal et Siven Poinoosamy, que Patrick Assirvaden s’est rendu dans les locaux du CCID, peu avant midi. Il en est ressorti environ une heure après. Photos à l’appui, il a invité les limiers à ouvrir une enquête sur «les actes d’intimidation, de harcèlement et de pression» à l’encontre du PTr. Actes commis, allègue-t-il, par des policiers.
Pour soutenir ses dires, le président des rouges a remis quatre photos aux éléments du CCID. L’une montre un véhicule de l’État avec à son bord des personnes munies de pinceaux et de peinture noire. Dans la foulée, Patrick Assirvaden a donné aux enquêteurs le numéro de la plaque d’immatriculation d’une voiture de police affectée à un poste dans le Nord. Il dit espérer que les autorités ouvriront une enquête pour identifier le véhicule en question.
«Finn gagn linstriksion pou anpes kol sa lafis-la.»
Des informations ont aussi été soumises par rapport à des incidents survenus à travers le pays. À Phoenix, par exemple, Patrick Assirvaden dit avoir dû intervenir au poste de police de la localité pour que des affiches leur soient restituées. Et il a également évoqué le cas d’un activiste du PTr, qui a été interpellé à Beau-Bassin dans la soirée de mercredi. Un sergent de police aurait dit à ce dernier : « Finn gagn linstriksion pou ampes kol sa lafis-la .»
Pourtant, a précisé le président du PTr, à aucun moment, la police n’a indiqué que ces affiches étaient illégales. D’ailleurs, a-t-il indiqué, celles-ci portent le nom et le numéro de téléphone de l’imprimeur.
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