Une vidéo mettant en scène une adolescente en pleins ébats avec son petit ami a fuité sur Facebook mardi 4 octobre 2016. La vidéo visible quelque temps sur le réseau social a par la suite été enlevée, mais les partages via message privé se sont multipliés. Mais les internautes savent-ils à quoi ils s’exposent en partageant ainsi ce type de fichiers ?

Selon l’article 46 de l’Information and Communication Technologies Act, toute personne qui a utilisé un appareil de communication ou les réseaux sociaux pour transmettre ou recevoir un message à caractère indécent ou obscène risque jusqu’à cinq années de prison ferme et une amende ne dépassant pas Rs 1 million. Visionner un tel fichier est également punissable par la loi. 

Un membre de la profession légale explique du reste que ce type de délit est jugé directement en cour intermédiaire. Ce qui implique une forte amende, pouvant être accompagnée d’une peine de prison, dépendant du magistrat. 
Même si l’internaute est celui qui a reçu la vidéo pornographique, il s’expose à un procès si une plainte est déposée contre lui. De plus, il est interdit d’avoir des clips à caractère obscène sur ses appareils électroniques. 

Le service de presse de la police en a aussi profité pour mettre en garde les internautes mauriciens contre ce type de délit.