Le gouvernement a, une nouvelle fois, été la cible de choix de l’ancien Premier ministre, mercredi 5 octobre. Navin Ramgoolam a été très critique envers sir Anerood Jugnauth, notamment en ce qui concerne la passation de pouvoir à son fils, Pravind Jugnauth. Selon le leader du Parti travailliste, il s’agit d’une «escroquerie politique».

«Eski ou croire majorité morisien ti pou vot Pravind Jugnauth couma prémié minis ? Xavier-Luc Duval vinn dir ant nou ti diskité. Bé li osi li koupab. Aster li vinn dir pa ti diskité. Li pa kouma so papa li, li lé reste au pouwvar», a avancé Navin Ramgoolam. Il a ajouté qu’«enn vré PM pass par laport pa par limpos. Maurice est un pays démocratique. On ne peut accepter tout ce que dit SAJ. Le poste de Premier ministre n’est pas un héritage familial».

La drogue en hausse

Le leader du PTr a égratigné le ministre de la Santé au passage. «Anil Gayan a cessé les traitements à la méthadone. Puis, il vient dire que la drogue synthétique ne fait pas de mort au pays. Réfléchissez. A chaque fois que SAJ est au pouvoir, la drogue est en hausse à Maurice. VIPSU pé fer trafik ladrog», a souligné Navin Ramgoolam. Et de poursuivre, «que préférez-vous ? Un Premier ministre qui prend des sanctions ou qui accepte tout sans rien dire ?».

Commentant la visite de SAJ à New York, Navin Ramgoolam indique que ce dernier s’y est rendu pour rien. «Il s’est laissé berner par Boris Johnson. Il n’a plus sa place de chef du gouvernement. Aussi, lorsque j’étais ministre et que je me rendais aux Nations Unies, j’étais accompagné du ministre des Affaires étrangères. Li li amenn so fam. So fam pa nommé par Lepep.»